Sabbat J’ha
J’ai failli tomber à la renverse et j’ai même eu peur, très peur, en lisant, hier, le communiqué de la bande à Belabess élargi à Lazoubida et ses loulous. L’«Initiative pour la libération des détenus d’opinion et pour la défense des libertés » «exige » la libération « immédiate » et «sans conditions » de tous les détenus d’opinion y compris le gars qui a décapité Djamel et ses compères pyromanes ! Eh oui, la pyromanie figure désormais sur la nomenclature des « activités politiques» à en croire Mohcine le bâtisseur qui était absent tout comme ses « activistes » pour cause de conflit d’intérêts quand le pays était attaqué par Fafa et le royaume du schit et de la courbette. Qu’à cela ne tienne, on ne leur en veut pas et on ne leur tiens pas rigueur. Ça ira sûrement sans eux. On s’en est toujours sortis seuls. Cette idée de « lâchage » me permet au moins de reprendre mes esprits et me rassure, « Azzou, cesses d’avoir la frousse de n’importe quoi et aie confiance. Rappelle-toi que J’ha avait fait la même menace que ces toquards de pseudo activistes lorsqu’on lui a volé ses chaussures.» Ben, le pauvre J’ha a menacé de faire ce qu’a fait son père si
on ne lui rendait pas ses chaussures, c’est-à-dire rentrer pieds nus et en acheter d’autres ! Ouf, sacrés J’ha père et fils, ils me rassurent au point de crier haut et fort « yaw dezzou m’aahoum et allez vite le rapporter à l’ambassade de Fafa. On ne craint dégun ! »
