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Zitout, Aboud et Amir DZ condamnés à 20 ans de prison : L’étau se resserre sur « Rachad »

Zitout, Aboud et « Amir DZ » ont été condamnés pour plusieurs griefs dont « l’appartenance à une organisation terroriste qui cible la sécurité et l’unité de l’État, financement d’une organisation terroriste, faux et usage de faux en écriture publique, usurpation d’identité pour l’obtention d’un casier judiciaire, blanchiment d’argent dans le cadre d’une association criminelle, direction d’une organisation terroriste, complicité dans le faux et usage de faux en écriture administrative ».

Le tribunal criminel de Dar El Beida a prononcé des peines à l’encontre des terroristes Mohamed Abdellah, Ahmed Mansouri, Mohamed Larbi Zitout, Hicham Aboud et Amir Boukhares.Le gendarme déserteur, Mohamed Abdellah, a écopé de15 ans de réclusion criminelle tandis que le tribunal a prononcé 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre du terroriste Ahmed Mansouri. Des peines prononcées pour « financement d’une organisation terroriste qui cible la sécurité et l’unité de l’Etat, faux et usage de faux,blanchiment d’argent dans le cadre d’activités terroristes ».

Le tribunal criminel de Dar El Beida a également prononcé des peines de 20 ans de réclusion assortie d’un mandat d’arrêt international contre Mohamed Larbi Zitout, Aboud Hicham et Amir Boukhars. Les trois terroristes ont été condamnés pour plusieurs griefs dont « appartenance à une organisation terroriste qui cible la sécurité et l’unité de l’État, financement d’une organisation terroriste, faux et usage de faux en écriture publique, usurpation d’identité pour l’obtention d’un casier judiciaire, blanchiment d’argent dans le cadre d’une association criminelle, direction d’une organisation terroriste, complicité dans le faux et usage de faux en écriture administrative ».Ces condamnations sont définitives et la procédure judiciaire pour demander l’extradition des trois terroristes , Mohamed Larbi Zitout, Aboud Hicham et Amir Boukhars, sera relancée.

Les éléments de l’organisation terroriste Rachad sont traqués d’une manière très ferme par la justice algérienne. Leur implication dans des tentatives de déstabilisation du pays et leur complicité avec des officines et des services de renseignements étrangers sont avérés.Ces éléments qui profitent de leur résidence à l’étranger et qui bénéficient de la protection de leurs mentors d’outre-mer savent que la situation a changé et que l’étau s’est resserré contre eux. L’extradition de plusieurs éléments de Rachad et la surveillance de leur réseau de financement en Europe ont suscité la panique au sein de l’état-major de l’organisation terroriste en voie d’implosion. Aussi, les dernières révélations de Mohamed Benhalima, l’un de ses membres extradé depuis l’Espagne, a mis en lumière les liens de l’organisation terroriste avec des groupes terroristes en activité en Algérie, avec les services de renseignement étrangers qui ciblent l’Algérie et sa sous-traitance pour des agendas étrangers en contrepartie d’une généreuse rémunération.  Des révélations qui ont également levé le voile sur le caractère sur le caractère prédateur de Rachad et de ses membres mus par des intérêts pécuniaires étroits, ainsi que sur les réseaux de blanchiment d’argent qu’ils empruntent.

Ces condamnations permettront de relancer les procédures d’extradition en cours sur la base d’éléments solides, tout en s’appuyant sur des accords d’entraide judiciaire et une coopération judiciaire et sécurité renforcée avec les partenaires.

Il est utile de rappeler dans ce contexte que le tribunal de Bir Mourad Rais a avait, au mois de mars 2021, placé sous mandat de dépôt de l’accusé Mansouri Ahmed, et émis un mandat d’arrêt international contre les accusés Zitout Mohamed Larbi ,Aboud Hichem, Boukhors Amir et Mohamed Abdallah, pour « atteinte à l’ordre public et la sécurité et la stabilité de l’Etat ».

Rachid Nassouti

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