Monde

Assassinat d’Abou Aqleh : La famille salue l’ouverture d’une enquête par Washington

La famille de la journaliste   palestino-américaine, Shireen Abou Akqleh, tombée en martyre en mai dernier sous les balles des forces de l’occupation sioniste à Jénine, en   Cisjordanie occupée, alors qu’elle couvrait une agression sioniste contre  des palestiniens, a estimé hier que l’ouverture d’une enquête américaine sur sa mort était une « étape importante ».  Selon le média américain Politico, la police fédérale (FBI) enquête sur la   mort de Shireen Abou Aqleh lors d’une opération de l’armée sioniste le 11 mai dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. « Nous espérons que cette enquête par les Etats-Unis sera réellement indépendante, crédible et complète », a affirmé la famille dans un communiqué publié sur Twitter, repris par des médias, estimant que les autorités américaines avaient une responsabilité d’enquêter « quand un   citoyen américain est tué à l’étranger, surtout, comme dans le cas de Shireen, par une armée étrangère ».  La journaliste d’Al Jazeera a été assassinée alors qu’elle couvrait une opération des forces sionistes dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée. Elle portait un gilet sur laquelle était inscrit le mot « presse » et un casque de protection lorsqu’elle a été atteinte d’une   balle juste sous la coupe de son casque.  Dans une lettre adressée le 11 mai au Conseil de sécurité, le représentant permanent de l’Etat de Palestine auprès de l’ONU, Riyadh Mansour, avait   affirmé que la journaliste avait été assassinée « de sang-froid ». Le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, avait souligné « l’importance de déterminer les responsabilités dans ce cas », pour éviter   qu’un tel drame se répète. Juin dernier, une porte-parole du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de   l’homme, Ravina Shamdasani avait conclu que la journaliste Shireen Abu   Aqleh avait été tuée le 11 mai par un tir de l’armée sioniste.  Mme Shamdasani, avait déclaré lors d’un point de presse à Genève, que toutes les informations recueillies -y compris de l’armée sioniste et du procureur général palestinien – corroboraient le fait que les tirs « qui ont tué Mme Abou Aqleh et blessé son collègue Ali Sammoudi », provenaient des forces sionistes. Les Palestiniens avaient remis aux Américains pour expertise, la balle   ayant tué la journaliste.

APS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *