Brusque réveil !
C’est un peu comme « s’late el guiad, djemaa wa aayed » (la prière des caïds juste le vendredi et les fêtes), vieux dicton algérien, les partis politiques se sont enfin manifestés. Comme cette belle au bois dormant, ils sont réveillés en sursaut par quelque chose de plus important que le quotidien des Algériens. Quel est donc ce « prince charmant » qui les incite tant à s’affairer, à s’organiser et laisser s’échapper précautionneusement quelques déclarations par-ci, par-là. La semaine passée on a eu droit à un prudent « lâcher » du controversé Baadji, plus exubérant que jamais estimant que « le prochain congrès du parti sera l’occasion de redonner la parole à la base ». Ce qui ne fut pas le cas, doit-on comprendre ! Et ce week-end c’est au tour de son alter égo du RND, Tayeb Zitouni, encore plus prolixe après avoir perdu la voix. Une synchro que le plus prestigieux maestro ne peut réaliser pour dire tout et rien en même temps sinon « saluer » telle chose et rêver d’une autre comme un parti « interactif et influent ». Je ne demande qu’à croire les deux chefs de partis comme je rêve aussi de leur omniprésence (eh oui, comme eux, je rêve aussi !) mais pas que les veilles de Congrès, de législatives ou autres circonstances.