L’Unesco chez Azoulay…
Finalement Audrey a fini par rendre visite à son papa dans son antre, au palais royal. En bonne fille à son papa, celle-ci lui a même offert l’UNESCO pour se faire pardonner. C’est d’ailleurs l’occasion pour elle de rencontrer le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et de reconnaître que le couscous est bel et bien marocain tout aussi bien que le « zellidj », le t’charek, le raï, Tindouf et Bechar. Il est vrai qu’Audrey qui a omis d’inscrire au patrimoine culturel matériel mondial l’âne, la misère et le kif marocains, n’a jamais gouté au couscous « Mama » encore moins nos Makrout, ni visité la Casbah d’Alger ni le palais Ahmed Bey de Constantine et ses quarante mille carreaux de zellidj. Papa Azoulay a dû omettre d’apprendre l’histoire et la géographie à sa « cultivée » de fille avant de lui montrer comment s’approprier une culture et « déculturer » une Nation, un peu comme ce qui se passe en terre de Palestine. Il aurait dû lui apprendre que c’est grâce à l’Algérien Boujemâa Lamali que le « Zellidj » a été introduit en 1919 aux Marocains de Safi, sur l’océan Atlantique, à l’ouest du Maroc où se trouve la première école céramique du royaume. Il aurait dû aussi lui apprendre que la Casbah d’Alger et son Zellidj sont millénaires et que le Palais Ahmed Bey date de 1825. Ne rendez rien à César, laissez-lui juste ce qui lui appartient !