Péage sur l’autoroute Est-Ouest, pénétrantes autoroutières et projets routiers en souffrance : Le Gouvernement accélère la cadence
Le Gouvernement accélérer la réalisation des projets routiers et autoroutiers. La priorité de l’Exécutif est la relance des projets routiers et autoroutiers en souffrance, l’accélération de la mise en place du péage sur l’autoroute Est-Ouest ainsi que la réalisation de pénétrantes autoroutières vers les ports. Des questions qui ont été au cœur de l’exposé présenté hier par le ministre des Travaux, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base lors de la réunion hebdomadaire du Gouvernement. Selon le communiqué de la Primature qui a sanctionné les travaux de la réunion la c la situation des projets autoroutiers, état communication en question a a mis en exergue l’état d’avancement de certains projets d’envergure retenus dans le cadre du schéma directeur routier et autoroutier (2005-2025). Il s’agit plus précisément de l’exploitation économique de l’autoroute Est-Ouest, notamment par la mise en service des stations de péage sur cette infrastructure et de la réalisation de 24 liaisons autoroutières permettant de relier les chefs-lieux de wilayas et les ports, totalisant environ 3.249 km. Selon la même source, un plan d’urgence a été mis en place à l’effet d’identifier les priorités pour la relance des projets en souffrance « selon une approche économique intégrée, permettant de mutualiser les efforts et les réalisations d’infrastructures de base au profit du développement économique et du bien-être du citoyen ». Notons par ailleurs que le Gouvernement a examiné un projet de décret exécutif portant déclassement d’une parcelle de terrain de la forêt domaniale de Senalba, située dans la commune de Djelfa (wilaya de Djelfa), présenté par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural.Cette parcelle de terrain sera destinée à la réalisation d’un évitement de la ville de Djelfa qui s’inscrit dans le cadre du dédoublement de la route nationale n°1 (Djelfa-Laghouat) visant à renforcer le maillage infrastructurel du pays et à favoriser les échanges économiques et sociaux Nord-Sud et Sud-Nord, tout en améliorant le cadre de vie au niveau de cette ville.Les surfaces ayant fait l’objet de déclassement seront compensées par le reboisement de superficies équivalentes.
Pétrochimie et raffinage
Le secteur de l’Énergie et des Mines a également été au cœur de cette réunion. Le ministre du secteur a ainsi présenté une communication sur la stratégie nationale de développement du raffinage et de la pétrochimie. « À ce titre, il a été rappelé que la valorisation des hydrocarbures constitue un axe stratégique dans la diversification de l’économie nationale à travers notamment le développement du raffinage et la création d’une industrie pétrochimique, dont l’objectif escompté étant d’accroitre les volumes des ressources des hydrocarbures sujets à la valorisation », précise la même source. «
Dans ce cadre, la démarche préconisée est basée sur la captation de partenaires, la sélection des projets rentables et à forte valeur ajoutée pour le marché national et les avantages comparatifs offerts par l’environnement économique national », ajoute-on.
Notons enfin que le Gouvernement a entendu une communication présentée par la ministre de la Culture et des Arts relative à la richesse du patrimoine culturel que recèlent les cinq parcs culturels existants à savoir : Tassili N’Ajjer, Ahaggar, Touat-Gourara Tidikelt, l’Atlas saharien et Tindouf ainsi que le projet de création d’un parc culturel des systèmes oasiens des Aurès.À cette occasion, il a été mis en exergue les principaux instruments internationaux adoptés par notre pays dans le cadre de la protection des parcs culturels, à l’instar de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, du Programme sur l’Homme etla biosphère, du Programme reconnaissance et signalement des autres mesures de conservation efficaces par zone, initié par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ainsi que de la Convention Ramsar sur les zones humides. « Ces parcs culturels ont bénéficié de plusieurs projets dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), tels que le projet de conservation de la biodiversité dans les parcs de l’Ahaggar et de Tassili N’Ajjer et le projet de conservation de la biodiversité d’intérêt mondial et l’utilisation durable des services écosystémiques », rappelle-t-on.
Hocine Fadheli