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Annaba : Les chalets d’El Bouni et Sidi Amar en voie de régularisation

La régularisation de la situation des chalets d’El-Bouni et de Sidi-Amar va permettre à leurs habitants d’engager les travaux nécessaires pour éliminer l’amiante.

À cet effet, les services des communes d’El Bouni et de Sidi Amar ont mobilisé deux commissions pour le recensement des chalets amiantés aux fins de la régularisation de leur situation administrative à travers la délivrance d’actes de propriété. Les deux commissions sont composées des représentants des deux APC, des représentants des daïras d’El Hadjar et El Bouni, de l’OPGI et de la direction du domaine national. L’opération se poursuivra tout au long des mois de mars et d’avril si nécessaire et ce, de manière quotidienne afin de clore définitivement ce dossier. Sont concernés par ce processus de recensement, les quartiers de Bouchareb Ismail, Berka Zargga et Ain Djebara dans la daïra d’El Bouni et la cité de Chaiba à Sidi Amar relevant de la circonscription administrative de la daïra d’El Hadjar. Il faut rappeler que cela fait plusieurs années que les habitants de ces constructions amiantées sis les quartiers cités ci-dessus, demandent la régularisation de la situation de leurs habitations. Les occupants de ces habitations en préfabriquées revendiquent des actes de propriétés devant leur permettre d’opérer des travaux pour éliminer l’amiante. Remontant à plus de 40 ans, la durée de vie de ces constructions, largement dépassée, constitue aujourd’hui, un réel danger pour la santé des occupants de ces chalets, dont plusieurs d’entre eux souffrent actuellement de maladies entre autres, respiratoires et cancéreuses en raison de la présence d’amiante dans les parois. Selon les statistiques révélées par les services de compétence, 72 unités ont été, jusqu’à la mise sous presse, recensées sur un total de 552 que compte le site de Bouchareb Ismail. Quant à Chaiba dans la commune de Sidi Amar, 50% des 450 constructions préfabriquées ont été recensées aux fins d’une étude des dossiers. En attendant la clôture définitive de ce dossier, il convient de rappeler que la wilaya d’Annaba comptait des milliers de cités composées de chalets. Ces derniers avaient été implantés durant les années 70 et 80, pour loger le personnel d’entreprises et sociétés étrangères, venus dans le cadre de la coopération à l’époque. On cite dans ce sens, entre autres, la cité Canadienne et Libanaise (Annaba), la cité Russe (El Hadjar) et la cité des enseignants étrangers à Chaiba (Sidi Amar). La plupart de ces cités composées de chalets ont été régularisées au bénéfices de leurs occupants et au final ont été remplacés par de belles cités.

Sofia Chahine

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