Une nouvelle vague de protestations annoncée pour avril : Le Makhzen face à la grogne sociale
La grogne sociale persiste au Maroc. La rue gronde et cela n’est pas près de s’arrêter. Les syndicats se préparent d’ailleurs à une nouvelle vague de protestation dès le mois d’avril dénoncer la misère et la détresse sociale dans lesquelles des millions de Marocains ont été plongés et surtout dénoncer le mépris affiché par le Gouvernement Akhanouche lequel persiste à ignorer la situation dramatique des Marocains.
Face à l’agitation sociale causée par la crise inflationniste, la spéculation et les monopoles entretenus par des conflits d’intérêt au sein du Makhzen, un groupe de syndicats se prépare à mener diverses manifestations pour exiger une intervention immédiate du gouvernement pour soutenir le pouvoir d’achat gravement affecté de larges franges de la population marocaine.
Dans cette optique, le Front Social Marocain a appelé à l’organisation de manifestations dans différentes villes marocaines en avril pour protester contre la hausse insensée des prix et la détérioration des conditions de vie des citoyens, soulignant que cette situation s’ajoute à l’augmentation injustifiée et excessive des prix des carburants, malgré leur baisse sur le plan international.
Quant aux représentants syndicaux nationaux des pharmaciens marocains, ils ont également annoncé des grèves nationales en réaction à la situation économique fragile du secteur et pour protester contre le non-respect des demandes légitimes des pharmaciens et le désengagement de la part des gouvernements précédents.
Les syndicats des pharmaciens ont confirmé leur intention de mener deux grèves consécutives avant une montée en puissance, en fermant toutes les pharmacies nationales dans tout le royaume.
Les pharmaciens ont décidé de faire grève le jeudi 13 avril pendant 24 heures, et en l’absence de réponse à leurs revendications, une grève de deux jours consécutifs sera annoncée à une date ultérieure.
Les pharmaciens ont imputé la responsabilité de cette situation à tous les partenaires des différents secteurs gouvernementaux et ont averti que des milliers de pharmacies au Maroc étaient menacées de faillite, sans la moindre réaction des responsables concernés pour sauver le secteur et préserver la santé des Marocains.
R.N.
