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ONSC : Un centre national de renforcement des capacités de la société civile

Le président de l’Observatoire nationale de société civile, Noureddine Benbraham a estimé hier lors d’une intervention sur les ondes de la Radio algérienne que la structuration de la société civile est « un grand chantier ». Il a plaidé dans ce sens pour la formation des acteurs de la société civile, mais aussi pour plus de coordination avec les autorités locales. Il indique que la société civile doit s’orienter vers plus de formation en perspective du développement de partenariats avec la wilaya et la commune à la lumière d’une nouvelle loi communale sur la gouvernance locale. « C’est pour cela que l’observatoire veut créer et mettre en place, en 2023, un centre national de renforcement et de développement des capacités des ressources de la société civile. Cet institut, une sorte de brainstorming, sur les grandes tendances qui touchent l’Algérie, l’Afrique ainsi que les autres continents, et ce, en mettant à profit les TIC afin de connecter l’observatoire avec les différents organismes en charge de la formation », explique-t-il.

Le président de l’ONSC a également indiqué que la Société civile «  avance au rythme de la solidarité, formidablement exprimée, notamment, durant l’exercice du mois sacré de Ramadhan et caractérisé par le travail qualitatif et le travail humanitaire ». Il a également indiqué que celle-ci s’impose comme rempart contre toutes les dérives sociétales. « Nous avons constaté une forte demande de la part de la société civile en matière de modernisation et de participation citoyenne dans la gouvernance locale », a-t-il indiqué. Cet élan extraordinaire, selon lui, est celui d’un engagement de nos valeurs très fortes qui reflètent un exercice pédagogique pour les jeunes à travers les restaurants, l’aide aux malades, aux orphelins, etc. M. Benabraha ne cache pas son satisfecit de voir le nombre de milliers de jeunes engagés, préférant laisser les tables familiales pour être disponibles, des heures et des heures, au service de son proche et de son voisin.    « Mieux, il y a eu même cette interculturalité linguistique et religieuse qui a largement reflété cette grande personnalité algérienne rendue possible à la faveur de la présence des étudiants africains en Algérie», ajoute l’invité de la Radio algérienne. Il estime aussi qu’il y a cette ambition d’étendre cet élan de solidarité à des projets de partenariat pour dépasser les activités liées à des conjonctures ou à un événement, mais aussi inscrire la société civile qui d’un côté se modernise avec les outils et d’un autre côté se préserve avec nos grandes valeurs sociétales algériennes.

Chokri Hafed

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