Économie

Sécurité alimentaire : L’université s’implique

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a a mis en avant hier, en marge d’une visite d’inspection à l’Ecole nationale supérieure vétérinaires (ENSV) d’El-Harrach, la contribution de l’université et du système de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans de nouveaux outils pour contribuer à la sécurité alimentaire. Il a dans ce sens indiqué que l’ENSV « dispense une formation de qualité en adéquation avec les besoins actuels au plan socio-économique et concrétise les projets innovants des étudiants pour assurer la santé animale et, partant, la sécurité alimentaire ». Il a ajouté que « ces efforts contribueront à la création de richesses, en assurant les revenus et les postes d’emploi », notamment pour les étudiants créateurs, dont les projets seront transformés en start-up ou micro-entreprise, conformément aux mécanismes de soutien disponibles, et ce en leur dédiant des espaces pour concrétiser leurs projets au niveau des universités et réaliser des projets commerciaux. Lors de cette visite le ministre a inspecté plusieurs projets de recherche menés par des étudiants et a procédé à l’inauguration d’un ensemble de structures chargées des projets innovants, comme l’espace des start-up et celui de la start-up INCUBVET-ENSV, et la filiale INNOVET QUALITY avant la pose de la première pierre du projet de réalisation du parc expérimental pédagogique de l’Ecole. M. Baddari a également inspecté le projet d’exploitation de l’intelligence artificielle dans la médecine vétérinaire, dont le but est d’accompagner les étudiants et les projets vétérinaires de manière générale, en sus d’exploiter ces technologies dans le diagnostic et la prévention des maladies et de faciliter l’accès aux données disponibles.

Sur un autre volet, le ministre a annoncé « le lancement, la semaine prochaine, de six plateformes numériques, qui s’ajouteront aux 29 déjà en place, en attendant d’atteindre l’objectif de 42+4 plateformes », estimant que le secteur de l’Enseignement supérieur avait ainsi beaucoup progressé dans la mise en œuvre du Plan stratégique de numérisation de ses activités, qui compte 7 axes, 16 programmes et 102 programmes opérationnels ». Le secteur a « dématérialisé à 100% les domaines de la gouvernance, de la formation, de la recherche scientifique et des œuvres universitaires, permettant aux étudiants d’interagir avec l’administration universitaire et leurs formateurs avec zéro papier », a soutenu le ministre.

Chokri Hafed

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