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Mines : Les Italiens s’intéressent au marbre algérien

L’Algérie et l’Italie entendent approfondir leur coopération dans l’exploitation du marbre. Une coopération s’impose de manière naturelle, non seulement au regard des relations politiques et économiques profondes entre les deux pays, mais aussi au regard du potentiel important des deux pays en ce qui concerne le marbre blanc et exploité depuis l’antiquité.  C’est dans ce contexte que le département de l’Énergie et des Mines entend encourager le partenariat algéro-italien dans le domaine du marbre. Lors de l’audience qu’il a accordée à une délégation de la Fédération algérienne des minerais, des mines et de l’industrie de la pierre, présidée par Djalal Guitoune et le président de l’Association italienne des producteurs et transformateurs de pierres naturelles et fabricants de machines, installations et produits auxiliaires pour le travail de la pierre, « Marmomacchine », M. Flavio Marabelli, en présence du directeur général du groupe minier Manadjim El Djazair et des cadres du ministère, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a réaffirmé, mardi à Alger, l’appui total aux projets de formation et de partenariat entre les sociétés algériennes et italiennes spécialisées dans l’exploitation minière du marbre et sa transformation. Selon un communiqué du ministère, la rencontre était une occasion pour évoquer les modalités de concrétiser la convention-cadre entérinée le 18 juillet 2022 entre la Fédération algérienne et l’Association italienne dans le domaine de la formation (théorique et pratique), à partir de l’exploitation minière du marbre à sa transformation industrielle. Il s’agit également d’encourager les relations de partenariat et d’investissement dans le domaine de l’exploitation des carrières du marbre et sa transformation locale, entre les sociétés du secteur et les sociétés nationales privées, à l’instar du groupe Manadjim El Djazair et les sociétés italiennes, en sus de l’échange des expertises et du transfert de la technologie pour bénéficier de l’expérience italienne pionnière dans ce domaine. Le ministre de l’Energie et des Mines a réaffirmé, à cette occasion, « l’appui total et continu au programme de formation convenu entre la Fédération algérienne et l’Association italienne et aux projets de partenariat et d’investissement en matière du développement de la filière d’exploitation minière du marbre et sa transformation notamment avec les sociétés italiennes tout en impliquant les entreprises nationales privées et les startup dans ce domaine ». Le ministre a souligné que cela « contribuera sans doute et efficacement à la diversification de l’économie nationale, à la limitation de l’importation et à la création de l’emploi en vue d’augmenter la production à des niveaux supérieurs pour répondre à la demande du marché national actuel, étant donné que le marbre algérien est désormais un marché prometteur car l’Algérie recèle de réserves et de grandes potentialités du marbre d’une qualité supérieure », conclut a même source. Cette rencontre vient « en exécution des recommandations du Conseil des ministres tenu le 30 avril 2023, portant sur le développement de la filière du marbre, l’interdiction de l’importation du marbre prêt à l’emploi et l’encouragement des startup à accéder à cette filière et à la développer par le recours aux technologies pointe », précise-t-on. Il est utile de noter que l’Algérie dispose d’un important potentiel en marbre, notamment un important gisement de marbre blanc dans la wilaya de Skikda, de marbre rouge dans à Kristel à Oran et enfin de marbre vert ou bleu dans le sud du pays.

Hocine Fadheli

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