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Initiative de renforcement du front interne : Bengrina souligne l’adhésion des partis

L’actualité du week-end sur le plan politique a été, une nouvelle fois, marquée par l’initiative du patron du parti El-Bina, Abdelkader Bengrina.

Bengrina veut asseoir son initiative et revendique déjà un consensus autour de celle-ci. Hier, lors de la conférence de presse à l’ouverture la réunion du Conseil de « la Choura », du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina a présenté les arguments pour défendre l’initiative qu’il a lancée au cours du congrès du parti. Il a estimé que sa démarche « vise à soutenir l’État et non le régime », affirmant que son nouveau projet politique « n’est pas exclusif à son parti, mais est ouvert à tous, sans exception ». Le chef d’El-Bina a indiqué que son initiative a déjà reçu l’assentiment de dizaines de partis politiques et organisations nationales, et que les portes de l’initiative restent ouvertes en attendant l’adhésion de centaines de personnalités politiques nationales.

Il a précisé que « 97 % des partis constituant la majorité parlementaire sont représentés aujourd’hui dans l’initiative, tout comme 80 % des organismes et des syndicats », avant d’ajouter que la démarche du parti «  est en faveur de l’État, pas du régime, et ceux qui sont avec nous contribuent à la formulation de ses clauses » . Il rappelle que l’initiative lancée lors du congrès du parti a pour crédo le renforcement du front interne, la consolidation de l’unité nationale et la sensibilisation aux défis internes et aux menaces externes, et cette dernière a été très appréciée par les partenaires de la scène nationale. »

Il a dans ce sens estimé que les défis sont nombreux, tout comme les dangers et menaces qui guettent l’Algérie. Il a affirmé que ceux-ci « ne sont pas illusoires, comme certains le pensent, mais bien réels, et que personne ne s’attendait à ce qui se passe entre la Russie et l’Occident, ni à ce qui se passe actuellement au Soudan et en Libye, et personne ne s’attendait à ce que l’entité sioniste atteigne le Maghreb arabe et menace la souveraineté de l’Algérie ». Il pointe ainsi un doigt accusateur contre ceux qui tenterait de « semer les graines de la division politique sectaire en Algérie après avoir échoué à créer la division religieuse ».

Il a également évoqué une guerre sale qui est menée contre l’Algérie pour promouvoir la drogue. Il est utile de noter dans ce contexte que plusieurs partis ont répondu favorablement à l’initiative à l’image du FLN, du RND, le parti la Voix du Peuple, TAJ ou encore le MSP pour ce qui est de l’opposition.

Hocine Fadheli

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