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Plusieurs experts soulignent le rôle que sera celui de l’Algérie au Conseil de sécurité

« Une occasion historique pour mobiliser du soutien en faveur des causes justes »

L’Algérie mettra son mandat au Conseil de sécurité de l’ONU au service de la paix et de la sécurité mondiales, mais surtout de la défense des causes justes et en œuvrera dans le respect de ses position constantes en la matière. Une réalité qui a été soulignée par de nombreux experts. Ainsi, l’analyste politique et expert économique turc, Youcef El Kateb Oglu a salué le rôle important de l’Algérie sur le plan international, un rôle, a-t-il dit, qui lui a permis de siéger « par mérite » au Conseil de sécurité. « L’Algérie est la soupape de sécurité de la région et le portail de l’Afrique. Elle a un poids stratégique important dans le champs des relations internationales et régionales », dira l’expert turc qui a salué la diplomatie algérienne « active », notamment « dans un contexte international marqué par des fluctuations géostratégiques », a indiqué l’expert dans une déclaration à l’APS. Oglu affirme que « l’Algérie, aujourd’hui, jouit d’une influence non seulement au niveau régional mais aussi international, et à travers cette élection méritée, elle jouera un rôle important dans les équilibres stratégiques entre l’Est et l’Ouest (…) » Pour ce qui est de la réforme du Conseil de sécurité, il a affirmé que « la Turquie soutient les efforts de l’Algérie dans cette démarche, soulignant que le monde c’est plus que cinq Etats, et il est donc inconcevable qu’il n’y ait pas un véritable représentant d’un continent comme l’Afrique au Conseil onusien ». « La représentation de tous les continents et de tous les pays influents est nécessaire », dira-t-il.

Pour sa part, le directeur de l’Environnement, de l’Habitat et des Ressources hydriques, vice-président du secteur économique au Secrétariat général (SG) de la Ligue arabe, Jamal Jaballah a estimé que l’élection de l’Algérie en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité « sera une occasion historique et une opportunité en or pour renforcer le soutien aux causes justes, conformément à ses principes et constantes politiques », avait déclaré à l’APS,. Il ajoutera par la même occasion que « l’Algérie aura de plus grandes responsabilités dans la défense des causes africaines et arabes (…) ». C’est d’ailleurs ce que pensent plusieurs experts arabes et étrangers qui ont été unanimes à souligner que l’élection de l’Algérie en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité, était une occasion historique pour mobiliser du soutien en faveur des causes justes et des droits des peuples opprimés, se disant convaincus qu’elle pourra jouer un rôle central et important dans la réforme de cet organe onusien en vue de renforcer la paix et la sécurité dans le monde. Le rôle de l’Algérie s’étendra également à la défense des droits légitimes des pays en voie de développement en soulevant leurs préoccupations pour obtenir l’appui et le financement nécessaires auprès de la communauté internationale et atteindre les Objectifs du développement durable (ODD), affirment les mêmes experts. Pour Jamal Jaballah, l’élection de l’Algérie était le fruit de grands efforts déployés par sa diplomatie, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui « a défini une nouvelle vision de la politique étrangère algérienne afin que l’Algérie puisse s’acquitter de son rôle naturel et crucial, au niveau arabe, continental et international ». Le directeur de l’Environnement, de l’Habitat et des Ressources hydriques, vice-président du secteur économique au Secrétariat général (SG) de la Ligue arabe se dit confiant en la capacité  de notre pays à obtenir « de grands acquis au vu de sa riche expérience en matière de règlement des conflits internationaux ». Il dira à propos de la réforme du Conseil de sécurité que l’Algérie aura un rôle actif en coordination avec les groupes  régionaux et internationaux, dans l’accélération du processus de réforme.

De son coté, l’analyste politique soudanais, Adel Abdel Aziz Al-Faki, estime que l’élection de l’Algérie au Conseil de sécurité est un pas « très important et positif » pour les Etats et les peuples arabes et africains, notamment vulnérables, car l’Algérie est « connue pour ses positions fermes et claires » dans la défense des causes justes. Parmi les questions dans lesquelles la diplomatie algérienne est appelée à jouer un rôle important, selon Al-Faki, figure « la réforme du Conseil de sécurité car, a-t-il dit, de nombreux peuples ont souffert de la politique des deux poids deux mesures ». Il citera la cause palestinienne où les exactions et les agressions de l’entité sioniste restent impunies. Dans ce cadre, il s’est dit confiant du rôle actif et positif que jouera l’Algérie en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité, partant de sa « longue expérience diplomatique, de sa direction éclairée et du glorieux legs révolutionnaire ». L’universitaire en droit international et membre du Conseil égyptien des affaires étrangères, Ayman Salama, considère que « l’Algérie mérité ce poste clé et est digne d’être la voix des Arabes et des Africains au Conseil de sécurité ». Il a soutenu à ce propos que « la diplomatie algérienne est connue à travers le monde pour son rôle agissant et crucial dans le règlement de nombreuses questions complexes ». Ayman Salama soulignera le rôle pionnier de l’Algérie dans la consécration du droit des peuples à l’autodétermination, la défense du droit international, des chartes onusiennes et de la légalité internationale pour la préservation de la sécurité et de la stabilité internationales.

Hocine Fadheli

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