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L’Algérie réaffirme son rejet des ingérences étrangères

Le président de la chambre basse du Parlement a souligné lundi, lors des entretiens qu’il a eu avec des responsables iraniens à l’occasion d’une visite à Téhéran, l’attachement de l’Algérie « au règlement des crises dans le cadre d’une approche pacifique rejetant la violence et les ingérences étrangères ».

Le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali a entamé dimanche une visite en Iran. C’est dans ce cadre que le président de la chambre basse du Parlement a eu des entretiens lundi avec le président de l’Assemblée consultative iranienne Mohammad Bagher Ghalibaf. L’occasion pour le parlementaire de réaffirmer les positions de l’Algérien en faveur d’un règlement pacifique et diplomatique des crises, notamment dans un contexte marqué par un regain des tensions au niveau régional. Ainsi, et selon un communiqué de l’APN, lors de ces entretiens, le président de l’APN a rappelé « l’attachement de l’Algérie au règlement des crises dans le cadre d’une approche pacifique rejetant la violence et les ingérences étrangères ». Boughali a également réaffirmé « l’attachement de l’Algérie à la défense des causes justes comme celles des peuples palestinien et sahraoui et à la mobilisation du soutien en leur faveur », réaffirmant les positions constantes de l’Algérie et de sa diplomatie, notamment dans ce contexte caractérisé par l’intensification de l’instabilité à ses frontières, et notamment après le début de la crise au Niger. Il est utile de souligner dans ce contexte que la diplomatie algérienne s’est déployée depuis le coup d’État au Niger le 26 juillet dernier afin de permettre un retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays frontalier par des moyens pacifiques et diplomatiques. L’Algérie d’ailleurs averti à plusieurs reprises contre toute ingérence étrangère par le biais d’une intervention militaire dans ce pays et qui pourrait plonger l’ensemble de la région du Sahel, déjà minée par la propagation des groupes terroristes, dans le chaos. Samedi et alors que la Cédéao a affiché son intention de recourir à la force au Niger, l’Algérie a lancé un appel à la retenue et à la raison assurant qu’il existe encore une marge pour le règlement de la crise par les voies diplomatiques.

Notons que sur le plan bilatéral, le président de l’APN a souligné au cours de ces entretiens   l’importance des relations de coopération parlementaire et du rôle qu’elles jouent au service des orientations économiques des deux pays, rappelant, à cet égard, la volonté de l’Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de diversifier les partenariats et de créer un climat des affaires propice, notamment après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’investissement, en vue de bâtir une économie forte, durable et indépendante des recettes des hydrocarbures ».

« Les deux responsables ont évoqué nombre de questions d’actualité, l’occasion pour M. Boughali de rappeler la nécessité de renforcer la présence internationale de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), pour faire entendre la voix de ses Etats membres, défendre concrètement les causes de la Nation et contrecarrer toutes tentatives d’atteinte à ses symboles sacrés », précise la même source.

Pour sa part, le parlementaire iranien amis en exergue « l’importance de la coopération entre les deux pays au sein de l’UPCI, proposant, à cet effet, la tenue d’une rencontre virtuelle entre les Etats membres pour examiner les moyens idoines de riposte aux atteintes ciblant les symboles sacrés de l’Islam, qui ont pris des proportions alarmantes ces derniers jours », selon la communiqué.

Chokri Hafed

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