Sonelgaz El-Tarf : 106 milliards de centimes de créances

Pour le recouvrement de ses créances la Société algérienne de aistribution de l’électricité et du gaz (SADEG), filiale du groupe Sonelgaz a décidé de prendre des mesures radicales. En effet, après l’appel émis à ses clients, afin de récupérer ses créances, la Société algérienne de distribution de l’électricité du gaz a envoyé plus de 500 mises en demeure aux débiteurs. Une démarche devant permettre à la SADEG faire le couvrement d’un montant qui s’élève à 106 milliards de centimes. Il s’agit de factures de consommations de l’électricité et du gaz. Sont concernées par ces dettes, les administrations et les collectivités locales, qui cumulent à elles seules, des créances estimées à 28 milliards de centimes. Quand aux créances des communes, elles avoisinent les 18 milliards de centime. Pour ce qui est des autres clients de cette entreprise publique, ils détiennent le reste dettes, soit plus de 59 milliards de centimes. C’est pourquoi, et en l’absence d’un écho favorable de la part de ses clients, la Société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz de la wilaya d’El Tarf a décidé de passer à la vitesse supérieure afin de contraindre ses abonnés à s’acquitter de leurs factures de consommations impayées. À travers ses mises en demeures, la SADEG invite ses clients à se rendre à ses agences commerciales implantées à travers l’ensemble de la wilaya, afin de régler leurs dettes. Dans ses mises en demeures, la SADEG, fait état d’un esprit d’aménagement pour ses clients, en signifiant la possibilité de la mise en place un échéancier, convenu d’un accord mutuellement. Pour rappel, les paiements effectués via les terminaux de paiement électronique (TPE) sont acceptés. Par ailleurs, et à défaut de paiement de leurs dettes, les clients de la SADEG, dont les administrations, les collectivités locales ainsi que les clients au sein des ménages, pourraient se voir poursuivis par la justice. Il est important de noter que la question des créances a toujours été un défi pour cette société de prestation de services qui est également confrontée à des problèmes de rétrocession et de piratage. Tout cela se passe alors que des efforts continus sont déployés pour améliorer les services de la SADEG, même si des coupures d’électricité surviennent de temps à autre. Dans le même contexte, il est utile de noter que la SADEG n’est pas le seul prestataire de services qui croule sous les créances. L’Algérienne Des Eaux peine également à recouvrir ses créances auprès de ses abonnés, en raison du défaut de paiement massif des clients de l’ADE d’El Tarf.

S. Chahine