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AG de l’ONU : Les causes sahraouie et palestinienne au cœur du débat général

Les causes palestinienne et sahraouie ont été au cœur des interventions de plusieurs chefs d’États lors de la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU. Lors du discours qu’il a prononcé mardi soir à New York, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a souligné toute l’importance d’une résolution juste de ces conflits, dans le respect de la légalité internationale. Le Président Tebboune a ainsi souligné le soutien de l’Algérie aux causes palestinienne et sahraouie. Il a ainsi rappelé que l’Algérie n’a eu de cesse de soutenir la cause palestinienne, pour permettre au peuple palestinien frère de recouvrer ses droits inaliénables à établir son Etat indépendant sur les frontières de 1967 avec Al-Qods pour capitale, conformément aux décisions de la légalité internationale.Le président de la République a saisi l’occasion de l’AG de l’ONU pour appeler à la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire pour octroyer à la Palestine la qualité de membre à part entière de l’AG de l’ONU. Il a appelé la Cour de Justice internationale à donner suite à la demande de l’AG de l’ONU du 30 décembre 2022, et émettre son avis consultatif sur les pratiques attentatoires aux droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Al-Qods. Le président de la République a, également, exhorté le Conseil de sécurité à « promulguer une résolution, en vertu de laquelle il parrainera la solution à deux Etats qui fait le consensus au niveau international, et appellera à la fin des actes unilatéraux de l’autorité d’occupation, notamment les activités d’implantation de colonies dans les territoires palestiniens occupés ». Le Président Tebboune a réaffirme l’attachement de l’Algérie à l’Initiative arabe de paix, en tant que cadre de règlement de la cause palestinienne pour mettre un terme à l’occupation, principale motif d’instabilité au Moyen Orient, appelant la communauté internationale à assumer sa responsabilité historique et morale pour permettre au peuple palestinien d’exercer son droit à l’autodétermination et de recouvrer pleinement ses droits.

En ce qui concerne la Sahara occidental, Abdelmadjid Tebboune a mis en avant l’aspiration de l’Algérie à parvenir à une décolonisation définitive de la dernière colonie en Afrique, où « tout un peuple au Sahara occidental, reste privé de son droit à l’autodétermination, à travers un référendum libre et régulier conforme au plan de règlement ONU-OUA adopté par le Conseil de sécurité et accepté par les deux parties en 1991 ». Il a, en outre, appelé l’ONU à assumer sa responsabilité face « aux tentatives de se créer une légitimité à partir de l’illégitimité », et ce en préservant la crédibilité de ses résolutions, rappelant le soutien de l’Algérie aux efforts onusiens tendant à relancer des pourparlers directs entre les parties au conflit, en vue d’organiser un référendum permettant l’autodétermination du peuple sahraoui.

De son côté, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a réaffirmé le soutien de son pays aux causes sahraouie et palestinienne, appelant à reconnaître le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à œuvrer pour la paix au Moyen-Orient, notamment en Palestine occupée. « Nous sommes appelés à rester fidèles aux principes fondateurs des Nations unies, en reconnaissant le droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations unies », a déclaré le président Ramaphosa dans son allocution prononcée lors des travaux de l’AGUN78. « Nous devons œuvrer pour la paix au Moyen-Orient. Aussi longtemps que la terre des Palestiniens restera occupée, aussi longtemps que leurs droits seront ignorés et leur dignité bafouée, une telle paix restera hors de portée », a-t-il souligné, avant de dénoncer les actions des autorités d’occupation sionistes dans les territoires palestiniens qui « ont mis en péril la possibilité d’une solution viable à deux Etats ».

Il en est de même pour le président cubain, Miguel Diaz-Canel. « Nous réaffirmons notre solidarité avec la cause du peuple palestinien », a déclaré le président cubain, relevant que son pays soutenait également « le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ».

Chokri Hafed

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