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La résistance palestinienne met en échec l’occupation

L’occupation israélienne a une nouvelle fois été mise en échec par hier par la résistance palestinienne après une tentative d’incursion ratée dans l’est de Ghaza. En effet, selon l’agence de presse turque Anadolu, le gouvernement de la bande de Gaza a annoncé, ce lundi, le retrait des véhicules militaires israéliens peu après leur incursion limitée dans l’avenue Salah al-Din, au sud-est de la ville de Gaza.

Plus tôt dans la journée du lundi, des témoins oculaires ont rapporté que des engins militaires israéliens avaient pénétré à une profondeur de 3 kilomètres de la frontière orientale du centre de la bande de Gaza, ajoute l’agence. « Il n’y a actuellement aucune présence de véhicules de l’armée d’occupation dans la rue Salah al-Din et la circulation des citoyens sont revenus à la normale », a ajouté la même source. Et d’expliquer que « L’occupation tente de brosser un tableau irréaliste de la présence de ses soldats dans les zones situées à l’intérieur de la bande de Gaza, mais elle ne peut pas le faire sous le feu de la résistance ». « Il n’y a absolument aucun progrès sur le terrain dans les quartiers résidentiels de la bande de Gaza, et ce qui s’est passé dans l’avenue Salah al-Din était une incursion de quelques chars de l’armée d’occupation et d’un bulldozer depuis la zone agricole ouverte, dans la région de Juhr al-Dik », a détaillé le gouvernement de Ghaza. Le bureau du gouvernement a déclaré que « Ces engins ont pris pour cible deux voitures civiles dans l’avenue Salah al-Din et ont fait un terrassement de la rue au bulldozer avant que la résistance ne les oblige à battre en retraite ». Dans un même contexte, des témoins oculaires ont déclaré que les engins militaires israéliens se sont retirés des zones dans lesquelles ils avaient pénétré dans l’avenue Salah al-Din, au sud-est de la ville de Gaza.

Le chef du bureau des médias, Salama Maarouf, a affirmé dans un communiqué que «contrairement à ce que dit l’occupation, il n’y a absolument aucun progrès réel dans les quartiers résidentiels de la bande de Ghaza».

Parallèlement à ces combats terrestres, les frappes aériennes sionistes de poursuivaient. Des dizaines de civils palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés dans des raids contre les maisons dans des pans séparés de la bande de Ghaza.

Des bombardements dans le bilan est de plus en plus lourds. Ainsi, le ministère palestinien de la Santé à hGaza a annoncé, hier, que le bilan des victimes de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, depuis le 7 octobre, s’est alourdi à 8 306 Palestiniens tués, parmi lesquels 3 457 enfants. « Le bilan de l’agression israélienne sur la bande de Gaza s’est alourdi à 8 306 martyrs, dont 3 457 enfants et 2 136 femmes, et plus de 21 048 citoyens blessés à degrés divers, depuis le 7 octobre », indique la même source qui ajoute que « L’occupation a mis 25 hôpitaux hors-service dans la bande de Gaza et a pris pour cible 25 ambulances ». Et d’expliquer que « L’occupation a délibérément paralysé le mouvement des ambulances, afin qu’elles ne puissent pas accomplir leur devoir de secours des malades et des blessés ».

De son côté, Salame Marouf, chef du bureau des médias du gouvernement de Ghaza a indiqué que plus de 200 000 habitations et immeubles ont été bombardés à ce jour, dont 32 000 ont été complètement détruits. Marouf a déclaré que plus de 200 000 habitations et immeubles ont été bombardés lors des attaques, dont 32 000 ont été complètement détruits ou sont devenus inhabitables. Marouf a également déclaré que 80 bâtiments gouvernementaux, 47 mosquées, 3 églises et 203 écoles ont été bombardés lors des attaques, 37 d’entre elles étant hors service. Le responsable a également indiqué que 116 membres du personnel médical et 18 membres des équipes de secours ont été tués dans les attaques, tandis que 12 hôpitaux et 32 centres de santé étaient hors service.

La Norvège dénonce des violations du droit international

Dans ce contexte la cause palestinienne gagne de plus en plus de soutien. Les citoyens de nombreux pays européens ont manifesté en masse pour appeler à un cessez-le-feu et à libérer la Palestine. Un revirement de position qui commence à toucher les classes dirigeantes en Occident bien que timidement. Ainsi et après la présente d’une ministre espagnole à une manifestation à Madrid en soutien à la Palestine, c’est le Premier ministre norvégien qui a, à son tour, dénoncé la violation du droit international à Ghaza.

Jonas Gahr Store, a déclaré, dimanche, qu’Israël « a violé les règles du droit international dans sa guerre contre la Bande de Gaza, car sa riposte à l’attaque du mouvement palestinien Hamas a été disproportionnée ». « Le droit international stipule que la riposte à une telle attaque doit être proportionnée », a ajouté Jonas Gahr Store dans une interview à la radio publique NRK. Et d’ajouter : « Il faut tenir compte des civils, et le droit humanitaire est clair à ce sujet. Je crois qu’Israël a largement dépassé cette limite à Gaza ». Il a, également, souligné que  »sa principale préoccupation était l’incapacité d’acheminer les aides humanitaires aux habitants de Gaza ». « C’est une situation catastrophique, et je pense qu’Israël viole clairement ce que nous appelons les règles de la guerre ou le droit humanitaire. Beaucoup craignent que l’escalade à laquelle nous assistons actuellement ne déclenche un conflit beaucoup plus vaste dans la région », a-t-il martelé.

Sabrina Aziouez

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