Appel à l’ouverture d’une enquête internationale sur le génocide à Ghaza
Le Parlement arabe a présenté une lettre officielle au Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour la formation d’une commission d’enquête internationale, afin d’enquêter sur les crimes de guerre commis par l’occupation israélienne dans la bande de Ghaza, a rapporté, l’Agence de presse palestinienne Wafa. Dans un communique de presse cité par l’agence, le Parlement arabe a ajouté que ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Ghaza, est une guerre de génocide collectif pratiquée contre les civils palestiniens, les enfants, les femmes et les personnes âgées. Affirmant que cette guerre bafoue toutes les résolutions internationales et la Convention de Genève, concernant les civils, en temps de guerre, le Parlement a appelé la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer leurs responsabilités et le droit international, et de sanctionner l’occupation pour tous ses crimes, protéger les civils palestiniens et faire pression sur l’occupation pour mettre un terme à ses exactions.
De son côté, le ministère omanais des Affaires étrangères a appelé, samedi, la Cour pénale internationale à créer un tribunal pour les crimes de guerre commis contre le peuple palestinien à Ghaza et à poursuivre les criminels de guerre impliqués dans les massacres perpétrés dans l’enclave assiégée. « Parmi l’un des massacres horribles et brutaux perpétrés par l’occupation israélienne figure le bombardement de l’école Oussama ben Zaid, affiliée à l’Agence des Nations Unies pour l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA), hier dans le nord de la bande de Gaza », a indiqué le ministère. Et d’ajouter: « Les forces de l’occupation israélienne ont également bombardé, aujourd’hui, l’école Al-Fakhoura aussi affiliée à l’UNRWA à Jabalia ainsi que l’entrée de l’hôpital pour enfants Al-Nasr dans l’ouest de Gaza, outre un réservoir d’eau public qui approvisionne plusieurs quartiers à l’est de Rafah, dans le sud de l’enclave ». « La communauté internationale soit se réveiller et se baser sur ses responsabilités morales, juridiques et humanitaires, pour mettre fin aux hostilités israélienne et à la violation évident des lois et conventions internationales par l’occupant », poursuit le communiqué.
R.N.