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Quand l’impérialisme Occidental reconnaîtra-t-il l’existence d’un Droit international humanitaire?

Par  Dr. Khaled Chebli

Chercheur universitaire en droit, Membre du Laboratoire de recherche en droit, urbanisme et environnement à la Faculté de droit, université Badji-Mokhtar, Annaba. E-mail : kh_chebli@yahoo.fr

Le Droit international humanitaire, coutumier et moral criminalise les sanctions collectives et les actes de vengeance à l’encontre des civils, et institue leur protection, notamment, celle des enfants, les femmes, les personnes âgées et celles aux besoins spécifiques. Comme il exhorte à la protection des biens et des objets civils, interdisant la prescription des crimes ou leur exemption.

Ce Droit international humanitaire, solennellement enseigné dans les universités occidentales et recommandé pour de même dans les universités du Tiers-Monde, est ignoré pour ceux qui l’ont élaboré et qui aujourd’hui lui tournent le dos. Ghaza la meurtrie le prouve au monde, et que le Droit international humanitaire n’est, au demeurant, qu’un luxe de pseudo-intellectuels, vainqueurs déclarés de la Deuxième Guerre mondiale.

La douleur est encore grande quand il s’agit de constater l’impunité vis-à-vis de la boucherie à ciel ouvert à Ghaza. Un massacre grandeur natud’une barbarie inédite contre le peuple Palestinien, contre sa volonté de décider souverainement de son sort, de restituer ses terres et sa nation. Une barbarie délibérée qui a pour objectif de priver les Palestiniens de leur droit légitime de choisir le système social, politique, économique et culturel qui lui convient, et de vivre dignement en toute sécurité comme tous les peuples du monde. 

Les dérives sionistes contre les Palestiniens rappellent d’autres dérives, celles du colonialisme français dont ont longuement pâti les Algériens. Qu’elles sont nombreuses les boucheries, précédant le génocide, la privation totale de nos terres, devenues propriété des colons, en sus de l’émigration forcée vers les terres d’exil de milliers d’Algériens, avec des tentatives répétées, mais heureusement mise en échec, d’épuration ethnique des Algériens.  

 Ce sont des vérités ancrées dans le colonialisme Occidental, vérités dont ne peut nier aucunement effacer l’Histoire par le discours trompeur d’outre-mer.

Le colonialisme, qu’elle qu’en soit sa nationalité ou sa couleur, présente quelques dénominateurs communs, dont : l’usage de la politique de la ‘’terre brulée’’, le recours à la barbarie, celle du Sionisme aujourd’hui, de la France, hier, et de l’Amérique du Nord, jadis, à l’encontre des peuples natifs du nouveau monde.

Il ne faut donc pas s’étonner de la complicité de l’Occident avec le Sionisme, en connivence également avec la communauté internationale. Ce qui se traduit sur terrain par l’interdiction voulue de recourir aux outils juridiques nécessaires pour entamer des poursuites judiciaires contre les criminels sionistes, et octroyer les aides humanitaires aux populations de Ghaza. Encore une fois, nous réitérons notre question : Quand l’impérialisme Occidental reconnaîtra-t-il l’existence d’un Droit international humanitaire?

K.C.

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