Film sur l’Emir Abdelkader : Une commission de haut niveau pour évaluer le cahier des charges
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a présidé, lundi à Alger, la cérémonie d’installation d’une commission de haut niveau composée de personnalités du cinéma et d’historiens, chargée d’évaluer et d’enrichir le cahier des charges pour la sélection d’un scénario du film sur l’Emir Abdelkader, ainsi que d’évaluer et d’approuver les propositions de scénarios qui seront présentées dans le cadre d’un concours international, indique un communiqué du ministère.
« Dans le cadre des préparatifs en cours pour le lancement d’un projet de production d’un film international sur l’Emir Abdelkader, la ministre de la Culture et des Arts a présidé, à l’occasion du 191e anniversaire de l’allégeance à l’Emir Abdelkader, la cérémonie d’installation d’une commission de haut niveau composée de grandes personnalités du cinéma et d’historiens », précise le communiqué. Cela intervient après le placement de l’établissement public « Al-Djazaïri pour la production, la distribution et l’exploitation du film sur l’Emir Abdelkader », sous la tutelle du ministère de la Culture et des Arts, conformément au décret présidentiel n 23-287 du 15 Moharram 1445 correspondant au 2 août 2023″, ajoute-t-on de même source. Selon le même communiqué, cette commission « aura pour mission d’évaluer et d’enrichir le cahier des charges pour la sélection du scénario du film, ainsi que d’évaluer et d’approuver les propositions de scénarios qui seront présentées dans le cadre d’un concours international ». La commission est composée du critique cinématographique, Ahmed Bedjaoui, de l’historien, Djamel Yahiaoui, du romancier Waciny Laredj, du professeur Mostéfa Khiati, du producteur de cinéma, Yacine Medkour. « La commission peut faire appel à des experts et des spécialistes pour contribuer à l’enrichissement de ce projet », conclut le communiqué.
Notons que le ministre des Moudjahidine et Ayant droits, Laïd Rebigua a insisté, lundi lors le de la visite du site historique de l’arbre « Derdara » dans la commune de Ghriss dans le cadre des festivités célébrant le 191e anniversaire de la première allégeance (Moubayaa) à l’Emir Abdelkader, sur le renforcement du travail visant à protéger les hauts faits de l’Emir Abdelkader. « Notre devoir à tous est de renforcer le travail de préservation des hauts faits et la mémoire de l’Emir Abdelkader et les grands hommes du pays et de veiller à transmettre leurs messages aux générations montantes en commémorant leur anniversaire à chaque occasion et en faisant connaître leurs œuvres », a souligné le ministre.
M. Rebigua a rappelé, au passage, « l’initiative du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, portant sur la réalisation de travaux commémorant ce haut symbole, partant de l’intérêt particulier qu’il accorde à toutes les questions liées à notre glorieuse mémoire nationale ». « L’Emir est considéré comme un symbole de la lutte nationale honorable et la résistance contre l’occupation. Il n’est pas surprenant qu’il transcendait son époque avec sa compétence et sa capacité de diriger et d’anticiper », a encore déclaré le ministre, soulignant que « les valeurs et les principes de l’Emir Abdelkader ont constitué une source d’inspiration pour les générations successives de notre nation à fournir des efforts pour la libération et l’édification du pays et le parachèvement de la rénovation de l’édifice national, dont les bases ont été posées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».
Par ailleurs, le ministre a pris connaissance, lors de sa visite à la Maison du commandement de l’Emir Abdelkader, de visu de l’épée du fondateur de l’Etat algérien moderne, récemment récupérée par le ministère de la Culture et des Arts en collaboration avec les ministères des Moudjahidine et Ayant droits et des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger A cette occasion, M. Rebigua a souligné que son département ministériel œuvre sans relâche au suivi de tout ce qui a trait au patrimoine matériel et immatériel spolié par le colonialisme français et sa récupération avec tous les moyens possibles par la force de la loi. « Cette authentique épée de l’Emir Abdelkader a un grand symbolisme et doit être préservée », suggérant « de reproduire une copie avec les mêmes spécificités afin de préserver la pièce originale pour les générations montantes ».
R.C.