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Covid 19 : La situation sanitaire est « ordinaire » en Algérie

Le ministère de la Santé en Algérie a démenti hier les allégations de résurgence de la propagation de covid-19 en Algérie assurant que la situation pandémique dans le pays est « tout à fait normale ». Un communiqué du ministère de la Santé a démenti une déclaration attribuée à un professeur de médecine à Alger indiqué qu’il n’y avait « absolument aucune vérité dans ces déclarations ». Il a précisé qu’elles n’avaient été émises ni par ledit professeur ni par aucune autorité habilitée à le faire. Le ministère a également affirmé que la situation sanitaire du pays était « tout à fait normale », avec seulement un ou deux cas d’infection par le virus enregistrés chaque jour.

En conclusion, le ministère de la Santé a appelé les citoyens à ne pas accorder de crédibilité à ces déclarations, estimant que celles-ci sont uniquement destinéesà semer la panique parmi la population. D’autre part, le Professeur Riadh Mahyaoui, membre du comité scientifique chargé de suivre l’évolution de la pandémie de COVID-19 en Algérie, a confirmé qu’aucun cas d’infection par les nouvelles variantes du virus, répandues en Europe, n’a été enregistré dans le pays. Il a également expliqué, lors d’une déclaration à la radio algérienne mercredi, que l’Algérie a acquis une expérience suffisante dans la gestion de cette pandémie, grâce aux efforts des médecins et du personnel du secteur de la santé.

Les cas ont augmenté de 52 % dans le monde

Notons que le porte-parole de l’OMS, Christian Lindmeier, a déclaré vendredi  lors d’un point de presse de l’ONU à Genève que les cas de Covid-19 ont augmenté de 52 % dans le monde avant les fêtes de fin d’année. L’augmentation du nombre de cas, par rapport à la période précédente de 28 jours, a été enregistrée entre le 20 novembre et le 17 décembre, a déclaré Alors que 850 000 nouveaux cas ont été signalés dans le monde, le nombre de décès liés au coronavirus a également augmenté de 8 %, a déclaré Lindmeier. Il a ajouté que 3 000 nouveaux décès ont été enregistrés au cours de cette  période.

Il est utile de rappeler que l’OMS a classé, à la mi-décembre, de la nouvelle souche du virus JN.1 comme « variante intéressante », mais a déclaré qu’elle ne représentait pas une grande menace pour la santé publique. « Sur la base des données disponibles, le risque supplémentaire pour la santé publique mondiale posé par la souche JN.1 est actuellement considéré comme faible », a déclaré l’OMS. JN.1 avait déjà été classé comme variante d’intérêt au sein de la lignée BA.2.86. L’agence des Nations unies a déclaré que les vaccins actuels continuent de protéger contre les maladies graves et les décès dus au JN.1 et à d’autres variantes circulantes du virus COVID-19.

Samir Benisid

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