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Jijel : Vers la relance de la culture de la tomate industrielle

Les problèmes de commercialisation et l’arrêt de l’unité de transformation d’El Achouat, sont entre autres problèmes à l’origine du recul de la production de la tomate industrielle dans la wilaya de Jijel. Les agriculteurs versés dans la culture de la tomate industrielle ont vu l’espoir renaître avec la prochaine remise en service de l’unité après son transfert à Jumagro joint-venture entre les groupes publics Agrodiv et Madar Holding. Une relance qui a contribué à encourager les agriculteurs à reprendre la culture de la tomate industrielle. Une filière qui relève des cultures stratégiques destinées à la transformation agroalimentaire. Afin de rassurer encore les agriculteurs, la Chambre d’agriculture de la wilaya (CAW) de Jijel mise de son côté sur le lancement de la technique de séchage de la tomate industrielle pour libérer l’agriculture des craintes relatives à la commercialisation de la production. A ce propos, et dans le cadre des opérations de vulgarisation et de sensibilisation sur cette filière, qui a connu des productions record avant les années 2000, la chambre de l’agriculture de la wilaya a organisé, les 15 et 16 janvier en cours, une session de formation sur la culture et le séchage de la tomate industrielle au niveau de la Coopérative apicole de Kaous. Des enseignants de l’institut Itmas de Guelma ont encadré cette session de formation, dont l’objectif est de lancer la technique de séchage de la tomate pour contourner certains écueils qui ont découragé les agriculteurs locaux qui s’étaient investi précédemment dans cette filière. Soulignons que le maillon faible de la filière de la tomate industrielle à Jijel est l’unité de transformation. Pour rappel, en 2019, la filière a enregistré un pic de production. Or, les producteurs n’ont été payés qu’en 2022, avec des boîtes de tomate concentrées. Ces derniers se sont retrouvés à écouler les lots de boîtes de tomate concentrées dans les marchés. Situation qui a causé bien des désagréments, dont le cumul des manques à gagner qui ont lourdement pénalisés les agriculteurs, dont la plus grande majorité se sont orientés vers d’autres cultures, la fraise et de la pastèque entre autres. Des cultures qui arrivent à leur assurer un revenu respectable, et leur évitent risque de pourrissement du produit sur les remorques. Ainsi, avant la relance de la filière de la tomate industrielle, il va y avoir une exploitation de démonstration avec trois variétés de tomate sur une parcelle d’un hectare à la commune d’Oued Adjoul. L’objectif de ce créneau alternatif vise à encourager les agriculteurs à revenir vers cette culture, et de ne plus compter exclusivement sur les unités de transformation en concentré de tomates qui, par le passé, les avaient poussés à déserter la filière. Ce

S. Chahine

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