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Conseil des ministres : Le statut particulier de l’enseignement supérieur adopté

Le statut particulier et le régime indemnitaire des personnels du secteur de l’enseignement supérieur ont été validés et adoptés hier lors de la réunion périodique du Conseil des ministres.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a tenu hier une réunion du Conseil des ministres avec plusieurs dossiers à l’ordre du jour, parmi lesquels figure en bonne place celui relatif au statut particulier de l’enseignement supérieur. Selon le communiqué des services de la présidence de la République qui a sanctionné les travaux de la réunion, le Conseil des ministres a approuvé l’exposé du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur les statuts et régimes indemnitaires des fonctionnaires appartenant aux corps particuliers de ce secteur. Le président de la République a salué « les efforts consentis par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, dans le cadre de la conjugaison de leurs efforts en termes de haute coordination entre les deux secteurs et pour la dynamique économique créée », selon la même source. Il est utile de noter dans ce contexte que le nouveau statut particulier et régime indemnitaire du secteur dot permettre de prendre en charge les préoccupations exprimées par les syndicats et personnels du secteur notamment le volet relatif aux salaires et aux primes des enseignants universitaires. Il doit également prendre en charge les réformes dans le secteur pour encourager l’innovation et l’associer à la dynamique économique en promouvant l’entrepreneuriat et la création de bureaux d’études au sein des universités.

Lancer l’usine Kotama en juin

Plusieurs dossiers économiques ont également été examinés lors de cette réunion. C’est ainsi que le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique sur le taux d’avancement du projet de trituration de graines oléagineuses à Jijel, l’unité Kotama relevant du groupe Madar Holding. Dans ce contexte le président de la République a affirmé que ce projet pour lequel l’Etat a consenti de grands efforts, entrera en phase de production effective en juin prochain, ce qui constituera une plus-value importante pour les capacités de production nationale et l’approvisionnement du marché en huile, précise la présidence de la République dans son communiqué. Par ailleurs, le Président Tebboune a donné des instructions à l’effet de coordonner entre tous les secteurs gouvernementaux et élaborer une vision cohérente pour l’exploitation des résidus des graines oléagineuses dans la production de fourrage, en accordant la priorité à l’Office national des aliments de bétail (ONAB) et aux coopératives privées dans la wilaya de Jijel. Il s’agit aussi de la mise en place de fermes pilotes pour la culture des graines oléagineuses, afin de « contrôler l’ensemble de la chaîne de production, de la ferme au consommateur, dans le cadre de la stratégie de sécurité alimentaire ».

Justement, concernant le domaine agricole, le président de la République a ordonné d’élaborer « une nouvelle vision sur les fermes pilotes qui soit en droite ligne de l’orientation du pays vers la modernisation, visant à créer une intégration et une complémentarité entre l’Agriculture, l’Industrie et l’ensemble des secteurs du Gouvernement ».

L’autre dossier à l’ordre du jour a concerné la campagne Labours-semailles pour la saison 2023-2024. À ce propos le Chef de l’État a mis l’accent sur l’impératif d’accompagner les professionnels du secteur agricole, à travers l’introduction de techniques de pointe et le changement des mentalités, à même de générer de la richesse dans ce domaine stratégique sur lequel mise l’Etat dans le cadre du développement de l’économie nationale. Il a également insisté sur la nécessité de revoir à la hausse le rendement de la production des céréales par hectare, d’encourager les agriculteurs à travers la valorisation des avantages octroyés par l’Etat et de généraliser l’usage des moyens scientifiques et d’encourager l’investissement agricole dans le Sud, où toutes les conditions et potentialités nécessaires sont réunies, tout en accélérant la régularisation des cas en suspens depuis des années, au titre du dossier de mise en valeur des terres, en délivrant aux bénéficiaires des actes de propriété, conformément à la législation sur la mise en valeur des terres. Enfin, le Conseil des ministres a approuvé un marché de gré à gré pour l’expansion du port d’Annaba et la réalisation d’une voie ferrée au quai minéralier, eu égard au caractère urgent du projet. Chokri Hafed

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