Amar Takdjout, SG de l’UGTA : Consolider le dialogue entre l’Administration et les partenaires sociaux
Le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens, Amar Takdjout, a estimé hier que la conjoncture exige l’examen des méthodes de défendre l’intérêt national, les entreprises économiques et les intérêts des travailleurs.
Le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens, Amar Takdjout, a une nouvelle fois appelé hier à la consolidation de la culture des travailleurs, non seulement au sein des entreprises, mais aussi entre l’Administration et les partenaires sociaux. Il a aussi souligné l’importance d’inculquer une véritable culture de représentation syndicale, à travers la construction de la confiance entre les cadres syndicaux et les travailleurs et l’ouverture des dossiers relatifs à l’amélioration des conditions de travail. Dans une allocution lors d’une rencontre organisée au siège de l’UGTA, à l’occasion du double anniversaire de la création de l’UGTA et la nationalisation des hydrocarbures, le patron de la Centrale syndicale a souligné la nécessité de consolider le dialogue social entre les partenaires sociaux et l’Administration, en tant que culture de société, à l’effet de remédier aux insuffisances enregistrées au niveau de leurs établissements, tout en contribuant à l’édification des entreprises pour en faire un véritable partenaire. Amar Takdjout s’est également attardé sur la notion de « dialogue social », nécessaire d’après lui pour éviter les conflits et par-delà préserver l’outil de production national. Un dialogue qui, a-t-il enchaîné, doit commencer au sein même des structures du syndicat. Le SG de l’UGTA a d’ailleurs mis en avant l’importance d’inculquer une véritable culture de représentation syndicale, à travers la construction de la confiance entre les cadres syndicaux et les travailleurs et l’ouverture des dossiers relatifs à l’amélioration des conditions de travail, à l’instar du débat autour de la médecine de travail, de l’environnement de l’entreprise et de la sécurité sociale », estimant que « tout éventuel abus est la résultante d’un vide syndical ». Après avoir salué le capital historique et de lutte de la centrale syndicale, Takdjout a appelé à resserrer les rangs et à préserver la force de cette organisation, à travers le respect des lois et la maitrise des méthodes de dialogue social et de revendication des droits. Il a également souligné que les missions de l’Unionconsistaient actuellement à « réunir toutes les conditions de mobilisation des travailleurs, en vue de défendre leurs intérêts et l’intérêt de la patrie ». Et d’ajouter que la conjoncture exige l’examen des méthodes de défendre l’intérêt national, les entreprises économiques et les intérêts des travailleurs. En ce qui concerne la formation des syndicalistes, M. Takdjout a fait état d’un accord de principe entre la centrale syndicale et certaines entreprises en vue de former cette catégorie, notamment en ce qui a trait aux lois, aux règles et aux techniques propres à l’activité syndicale.
Samir Benisid