Économie

Pétrole : Les cours en nette progression

Les cours du brut étaient orientés à la hausse hier, poussés par les craintes sur l’approvisionnement en raison de frappes sur des raffineries russes, et par une baisse des stocks US. Ainsi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, montait de 1,88% à 83,45 dollars vers 15H10 GMT. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en avril, prenait 2,18% à 79,25 dollars.

Les cours étaient déjà en progression dès l’ouverture de la séance.  Vers 10H25 GMT (de la mer du Nord, pour livraison en mai, montait de 1,22% à 82,92 dollars. Le WTI pour livraison en avril, prenait déjà 1,30% à 78,57 dollars. Les cours du brut sont soutenus par « la poursuite des frappes de drones sur les raffineries et les infrastructures pétrolières russes », commentent les analystes de DNB. Une nouvelle attaque de drone a en effet visé mercredi un site énergétique en Russie, ciblée pour le deuxième jour consécutif depuis l’Ukraine. L’attaque a ciblé une raffinerie de pétrole à Riazan, à environ 200 km au sud-est de Moscou.

DNB estime que « les frappes ukrainiennes ont endommagé des installations représentant plus de 10% de la capacité de traitement du pétrole russe au cours des deux derniers jours ».

Les cours sont aussi poussés par les perspectives de demande de pétrole solides pour 2024

En effet, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a légèrement relevé son estimation de la demande pour 2024 à 104,46 millions de barils par jour, contre 104,40 précédemment, dans son rapport mensuel sur le pétrole publié mardi. « L’OPEP a (aussi) revu à la hausse ses perspectives économiques pour l’année », apportant également un certain soutien aux prix, ajoute Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

Autre facteur haussier pour les prix: les pstatistiques pétrolières hebdomadaires sur les stocks américains, faisant état de baisses des réserves. Les stocks commerciaux hebdomadaires de pétrole brut aux Etats-Unis ont reculé pour la première fois depuis un mois et demi, surprenant les analystes, selon les données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) publiées mercredi.

Les réserves ont décru de 1,5 million de barils lors de la semaine achevée le 8 mars alors que les analystes misaient au contraire sur une augmentation, d’un million de barils, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg. Quant aux réserves d’essence, elles ont baissé bien plus que prévu, chutant de 5,7 millions de barils alors que les analystes s’attendaient à un repli de 2,2 millions de barils.

R.E.

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