Économie

Pêche en haute mer : 34 gros navires mobilisés pour la pêche au thon

Le quota de l’Algérie en ce qui concerne la pêche au thon rouge a été augmentée cette année. Les pouvoirs publics entendent d’ailleurs mobiliser des moyens suffisants pour exploiter cette ressource au titre de cette campagne. C’est dans ce sens que le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, a annoncé, jeudi à en marge d’une visite à Boumerdès 34 bateaux sur 109 navires de plus de 24 mètres de long dédiés à la pêche en haute mer au titre de l’année actuelle, seront réservés à la pêche au thon rouge.

Rappelons que la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT) compte augmenter, à 2046 tonnes, le quota de l’Algérie de thon rouge pour l’année 2024. Au terme d’une récente de la 2e sous-commission de l’ICAAT, tenue à Madrid, le plan de pêche de l’Algérie pour l’année 2024, lequel prévoit l’augmentation des capacités de la flotte de pêche au thon rouge avec 5 navires supplémentaires, en sus de l’approbation de l’ajustement du quota de l’Algérie, avec 23 tonnes supplémentaires, en guise de compensation pour l’année 2023, portant ainsi le volume global du quota national à 2046 tonnes au titre de l’année 2024 a été adopté.

En ce qui concerne les mesures prises pour encourager la pêche en haute mer, le ministre a souligné que 11 autres navires de plus de 35 mètres de long sont en cours de construction pour la première fois en Algérie, dont un navire de 42 mètres de long réalisé actuellement au niveau des ateliers de la wilaya de Chlef seront dédiés à cette activité, soulignant qu’il s’agit « d’un important acquis national ». Le ministre a également souligné qu’un travail est en cours pour importer de grands navires de plus de 40 mètres de long, en leur réservant des espaces d’accostage pour des conditions de travail idoines. M. Badani a affirmé, en outre, la finalisation du dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE), destiné aux pêcheurs exerçant ce métier depuis des années sans disposer de certificats, ce qui a motivé la mise en place de ce dispositif à leur profit au niveau des structures de formation pour « leur permettre d’exercer l’activité tranquillement ».  

Chokri Hafed

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