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Les crimes sionistes révoltent la communauté internationale

L’occupation israélienne défie la communauté internationale et affiche un mépris total pour les règles du droit international humanitaire les plus basiques ainsi que pour tout principe moral en multipliant les crimes et les attaques génocidaires. L’impunité dont jouit l’entité sioniste la pousse à pousser toujours plus loin les limites de son agression. En sus des bombardements continus, de la famine imposée par le blocage des aides humanitaires, du ciblage constants des civils assassinés au niveau des points de distribution des aides, de la destruction des hôpitaux, du meurtre et de l’arrestation des personnels de santé et des malades hospitalisé, les forces d’occupation s’en prennent désormais aux personnels humanitaires et aux employés des ONG internationales. L’ONG américaine World Central Kitchen (WCK) a ainsi déploré l’assassinat par les forces d’occupation de sept travailleurs humanitaires qui livraient de la nourriture aux habitants de Ghaza. Les victimes étaient notamment originaires d’Australie, de Pologne et du Royaume-Uni, selon l’association, qui a dénoncé une « attaque ciblée ». Une attaque qui a poussé l’ONG à « suspendre ses opérations dans la région ». La frappe qui a tué sept travailleurs de l’ONG américaine d’aide alimentaire WCK à Ghaza est « un message envoyé par l’armée » d’occupation sioniste visant à empêcher les humanitaires d’intervenir sur le terrain, a dénoncé mardi le vice-président de l’ONG Médecins du Monde, Jean-François Corty. Un assassinat admis par l’occupation sioniste et qui a suscité de vives réactions au niveau international notamment dans les pays d’où sont originaires les travailleurs. L’Australie a ainsi affirmé que l’entité sioniste devait rendre des comptes concernant. « C’est complètement inacceptable. L’Australie exige que tous les responsables de la mort de travailleurs humanitaires rendent des comptes », a déclaré le Premier ministre australien Anthony Albanese, confirmant qu’une Australienne figurait parmi les victimes. De son côté, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Adrienne Watson a exhorté l’entité sioniste « à promptement enquêter sur ce qu’il s’est passé ». « Nous avons le cœur brisé et sommes profondément troublés par la frappe », a-t-elle ajouté. L’Espagne a exigé, pour sa part, que l’entité sioniste enquête sur les crimes commis par son armée. « J’espère, et je l’exige, que (l’entitésioniste) fera la lumière dès que possible sur les circonstances de cette attaque brutale », a déclaré le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez. Le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, a, lui, assuré que le Royaume-Uni attendait de l’entité sioniste « des explications transparentes et complètes ». « Il est essentiel que les travailleurs humanitaires soient protégés et capables d’effectuer leur mission », a-t-il soutenu, ajoutant que la mort de ces travailleurs humanitaires était « profondément bouleversante ».Quant au président polonais Andrzej Duda, il a affirmé que cette « tragédie n’aurait jamais dû se produire ». Sa déclaration a été suivie par celle du ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski qui a appelé l’entité sioniste à fournir des explications. « Je condamne cette attaque et je réclame qu’une enquête soit lancée au plus vite », a écrit, depuis Bruxelles, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, sur X. « En dépit de toutes les demandes pour protéger les civils et les travailleurs humanitaires, nous continuons à voir des innocents tués », a-t-il regretté. Le gouvernement chinois s’est dit, quant à lui, choqué par ce nouveau crime sioniste. Pékin « s’oppose à toute action qui porte atteinte aux civils, détruit des infrastructures civiles ou viole le droit international », a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin.

Le Coordinateur des secours d’urgence des Nations Unies, Martin Griffiths, a exprimé son indignation et décrit les victimes comme des « héros, tués alors qu’ils tentaient de nourrir des personnes affamées ». De son côté, le Coordonnateur humanitaire pour le territoire palestinien occupé, Jamie McGoldrick, s’est dit « extrêmement attristé et consterné » par la mort des sept employés de World Central Kitchen à Deir al-Balah, notant qu’il ne s’agissait pas d’un cas isolé. Au 20 mars, au moins 196 humanitaires ont été tués dans le territoire palestinien occupé depuis octobre 2023. « Cela représente près de trois fois le nombre de morts enregistré dans n’importe quel conflit en un an », a-t-il souligné dans un communiqué. S’ajoutent des centaines de professionnels de la santé qui sont tombés en martyrs à ce jour, « en faisant leur travail », a noté Mme Harris, ainsi que des milliers de civils, dont 13.000 enfants, dans des bombardements sionistes constants.

Les réactions ont été nombreuses concernant les crimes commis par l’occupation dans les hôpitaux de Ghaza.Le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé l’entité sioniste à « ne pas utiliser les hôpitaux comme champs de bataille ». Les Nations unies ont annoncé avoir l’intention d’envoyer une équipe pour enquêter sur la situation actuelle à l’hôpital Al-Shifa après le bombardement des forces sionistes. L’OMS a indiqué que les équipes d’aide attendaient depuis « des jours et des jours » l’accès à l’établissement sinistré, où le personnel et les patients subissaient « des niveaux de violence horribles » par les forces d’occupation sionistes.

Pour sa part, le directeur du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) pour la Palestine, Dominic Allen, a déclaré, mardi, que la situation à Ghaza est « plus que catastrophique ». Le responsable onusien, qui a passé une semaine dans la bande de Ghaza le mois dernier, a déclaré que « même lorsque l’aide transfrontalière est arrivée, il y avait des problèmes majeurs pour l’acheminer aux personnes les plus dans le besoin, en particulier les femmes et les enfants ».

Chokri Hafed

L’Espagne reconnaitra l’Etat palestinien avant l’été

Le gouvernement espagnol a décidé de reconnaître l’Etat palestinien d’ici à l’été, ont rapporté mardi plusieurs quotidiens espagnols. Cette décision confirme une nette accélération du calendrier récemment mis en avant pour la reconnaissance d’un Etat palestinien, puisque le Parlement espagnol devait voter en faveur de cette reconnaissance d’ici à la fin de la législature, c’est-à-dire d’ici à l’été 2027. Le 22 mars dernier, en marge d’un sommet européen à Bruxelles, l’Espagne, l’Irlande, Malte et la Slovénie avaient publié une déclaration commune dans laquelle ils se disaient « prêts à reconnaître la Palestine », précisant qu’ils le feraient « lorsque cela peut apporter une contribution positive et que les circonstances sont réunies ».Le quotidien madrilène El Pais estime que cette reconnaissance pourrait se produire durant la campagne pour les élections au Parlement européen, qui auront lieu le 9 juin en Espagne, « ou les semaines qui suivront ».

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