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Le comité d’évaluation de l’ONU blanchit l’UNRWA des accusations israéliennes

Le comité indépendant chargé d’évaluer le fonctionnement de l’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a blanchi l’agence des accusations de l’entité sioniste qui prétend que 12 employés d’être impliqués dans l’opération déluge d’Al Aqsa. Le comité indépendant dirigé par l’ancien ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna estime, dans son rapport final publié hier que l’UNRWA est en conformité avec les principes de neutralité dictés par le droit humanitaire. Il est notamment précisé que l’UNRWA a mis en place un cadre de fonctionnement « robuste » pour assurer sa neutralité.

S’agissant des accusations israélienne, le rapport souligne que le pays « doit encore en fournir la preuve ». Catherine Colonna avait été nommée le 5 février pour passer au crible les procédures de l’agence onusienne quant à son impératif de « neutralité » et sa gestion des risques en la matière. Le comité a travaillé en collaboration avec l’Institut Raoul Wallenberg des droits de l’homme et du droit humanitaire (Suède), l’Institut Chr. Michelsen (Norvège), et l’Institut danois des droits de l’homme. Cet audit vient en complément de l’enquête interne diligentée par le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, alors que l’agence avait licencié les 12 agents en question. Il est utile de rappeler que l’entité sioniste a lancé une campagne de diffamation et de dénigrement de l’agence onusienne au lendemain de la décision de Cour international de justice reconnaissant l’existence d’un risque réel de génocide à Ghaza. Une campagne lancée dans le seul objectif de liquider l’UNRWA, témoin des exactions israéliennes, mais aussi d’enterrer la question des réfugiés palestiniens et de leur droit au retour. Suite à cette campagne, plusieurs pays occidentaux ont décidé de suspendre leurs financements de l’agence onusienne, sans que l’entité sioniste ne fournisse la moindre preuve soutenant ses accusations, entravant ainsi le travail de l’agence et contribuant à l’aggravation de la crise humanitaire et la famine à Ghaza.

Samir Benisid

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