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Il faudra 10 ans pour reconstruire Ghaza: Un degré de destruction inédit !

Après huit mois d’une sauvage et inhumaine agression sioniste contre les palestiniens et les villes et villages de la bande de Ghaza, il ne reste plus que ruines et désolation dans cette partie des territoires palestiniens occupés, alors que la population palestinienne est confrontée, à la suite d’un scandaleux blocus alimentaire, à la soif, la famine et les maladies. Dans ce contexte, le ministre palestinien des Travaux publics et du Logement, Ahed Bseiso, a déclaré hier que l’agression sioniste continue contre la bande de Ghaza « a un impact négatif » sur le processus de reconstruction de l’enclave, qui nécessite au moins 10 ans. Il a affirmé que « la bande de Ghaza souffre d’un manque de sécurité alimentaire », soulignant que 80 % des Palestiniens de Ghaza ont été déplacés vers de nombreux endroits dans l’enclave. Le ministre a également ajouté que l’occupation avait détruit 80 % des bâtiments résidentiels dans la bande de Ghaza et qu’un plan était en cours d’élaboration pour enlever 40 millions de tonnes de décombres laissés par l’agression sioniste génocidaire toujours en cours depuis le 7 octobre 2023. De son côté, le coordinateur des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a déclaré mardi que les scènes de destruction et de souffrance à Ghaza sont « déchirantes », expliquant que le retard dans la conclusion d’un accord de cessez-le-feu dans la bande « coûtera chaque jour davantage de vies ». Ce que j’ai vu à Ghaza est un cruel rappel du coût humanitaire de la guerre (sioniste) », a-t-il ajouté, soulignant que le retard dans la conclusion d’un accord de cessez-le-feu dans la bande « coûtera chaque jour davantage de vies ».

Un million de personnes confrontées à la famine

Notons quel’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a dit s’attendre s’attend à ce que plus d’un million de personnes dans la bande de Ghaza soient confrontées à la famine et à la mort d’ici la mi-juillet. Il faut dire qu’un groupe d’experts indépendants a averti mardi, dans un nouveau rapport, qu’il était possible que la famine soit en cours dans le nord de Ghaza, mais que la guerre sioniste et les restrictions à l’accès humanitaire ont entravé la collecte de données pour le prouver. « C’est possible, voire probable », a déclaré le groupe connu sous le nom de Famine Early Warning Systems Network, ou FEWS NET, à propos de la famine à Ghaza. Les inquiétudes concernant une famine mortelle ont été élevées ces derniers mois et ont atteint un sommet après que Cindy McCain du Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré le mois dernier que le nord de Ghaza était entré dans une « famine à part entière » après près de sept mois de guerre. Le rapport de FEWS NET est la première évaluation technique réalisée par une organisation internationale indiquant qu' »une famine pourrait sévir dans le nord de Ghaza ». Le rapport prévient que « la collecte de données sera probablement entravée tant que la guerre se poursuivra ». Il indique que « des personnes – y compris des enfants – meurent de causes liées à la faim sur tout le territoire et que ces conditions persisteront probablement jusqu’en juillet au moins, s’il n’y a pas de changement fondamental dans la manière dont l’aide alimentaire est distribuée ». Le rapport avertit également que les efforts visant à accroître l’aide à Ghaza sont insuffisants. Enfin, l’Organisation mondiale de la santé a souligné l’existence d' »une crise sanitaire critique imminente » à Ghaza. La directrice régionale de l’OMS pour la Méditerranée orientale, Hanan Balkhy, a souligné la nécessité urgente pour ces quelque 11 000 patients d’accéder à un traitement spécialisé dans des installations médicales avancées. Elle a fait remarquer qu’un nombre important de personnes sont déjà laissées pour compte à Ghaza. Balkhy a souligné la nécessité de parvenir à la paix pour faire face efficacement à cette crise, concluant que « si nous n’avons pas la paix, la situation sera extrêmement difficile ». Selon le bureau des médias de Ghaza, le système de santé déjà détérioré de l’enclave s’est effondré dans cette guerre. 160 établissements de santé ont été visés par l’occupation. Les données du bureau indiquent que 33 hôpitaux ont été mis hors service à cause des attaques sionistes, 55 centres de santé repris par l’occupation sont désormais hors service et 130 ambulances ont été ciblées par les frappes aériennes. En outre, 10 000 patients atteints de cancer sont sur le point de mourir et ont besoin d’un traitement et 350 000 patients chroniques sont à risque en raison de la non-administration de médicaments.

Chokri Hafed

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