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La première semaine de campagne électorale s’achève: Les enjeux d’un scrutin

La première semaine campagne électorale pour la prochaine élection présidentielle s’achène. Si le 7e jour de campagne a été marqué par une multiplication des activités de proximité, la semaine a été intense. Les candidats, leurs staffs et leurs soutiens ont sillonné les wilayas du pays pour présenter leurs programmes et convaincre les électeurs.

Durant les 7 premiers jours de cette campagne, des thèmes majeurs ont particulièrement marqué le discours développé par les candidats. Il s’agit d’abord de l’enjeu crucial de cette élection qui intervient dans un contexte géopolitique particulier et qui se caractérise par les défis et menaces auxquels fait face l’Algérie. Les candidats et les partis déployés sur le terrain ont ainsi insisté sur l’importance de renforcer la cohésion nationale pour faire face aux défis du pays, qualifiant la prochaine élection présidentielle d’échéance nationale cruciale. Ils ont ainsi insisté sur la nécessité de d’une participation massive des électeurs à la présidentielle, et laquelle sera « la meilleure réponse aux ennemis de l’Algérie ». Dans ce contexte, les questions internationales ont occupé une place importante dans la campagne, en particulier la question palestinienne et la cause sahraouie. Les trois candidats, à l’instar ont réaffirmé leur soutien inconditionnel à ces causes. Ce positionnement s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère algérienne, historiquement engagée en faveur de la libération des peuples opprimés. Il traduit également la volonté des candidats de s’adresser à l’ensemble de l’électorat, en touchant des sujets sensibles pour l’opinion publique algérienne. Le thème majeur de cette campagne électorale reste les questions économiques et sociales. Ainsi, le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune a indiqué lors du meeting de campagne qu’il animé dimanche à Constantine que son programme électoral sera consacré au parachèvement des réalisations et aux efforts visant à mener l’Algérie à bon port, affirmant que son deuxième mandat-s’il est élu- sera dédié par excellence à l’économie à travers plusieurs mesures, dont la réduction de l’importation de certains produits de consommation comme le blé dur, l’orge et le maïs, l’exploitation de la mine de Gara Djebilet et l’augmentation des recettes du pays en devises.

Le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune a réitéré, également, son engagement visant à permettre à l’Algérie d’atteindre un PIB de 400 milliards de dollars/an à l’horizon 2027 et tous les indicateurs annoncés sont réels et reconnus par les institutions internationales, notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Ces indicateurs sont perceptibles, selon lui, à travers l’augmentation des recettes et la récupération récupéré des fonds dilapidés estimés en milliards de dollars, l’enregistrement de milliers d’investissements auprès de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), l’augmentation de la valeur des exportations hors hydrocarbures et la suspension des importations de plusieurs produits, notamment des matériaux de construction qui faisaient augmenter le coût des logements réalisés.

En ce qui concerne le dossier du logement, M. Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé l’engagement de l’Etat à assurer un logement décent aux citoyens à travers notamment la construction de 2 millions de logements toutes formules confondues, en éliminant progressivement l’habitat précaire qui subsiste, rappelant la disponibilité des capacités financières pour la concrétisation des programmes annoncés. De son côté, le candidat du FFS, Youcef Aouchiche s’est engagé lors de ses sorties à porter le Salaire national minimum garanti (SNMG) à 40.000 DA, d’annuler l’impôt sur le revenu général (IRG) pour les salaires inférieurs à 50.000 DA et de plafonner les prix des denrées alimentaires, proposant une vision globale pour sortir de la politique de la rente à travers la diversification de l’économie, l’amélioration du climat des affaires, la modernisation du système bancaire et financier et l’élimination du marché parallèle. Enfin,le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif propose un programme en 5 priorités notamment la réforme du système politique, l’établissement d’un partenariat politique, la réalisation d’une réforme constitutionnelle, législative et institutionnelle et l’adoption de l’administration électronique, précisant au passage que son programme visait également à mettre en place un modèle économique et social de solidarité, basé essentiellement sur la protection du front social, l’amélioration du pouvoir d’achat, de réaliser le développement et l’équilibre dans la distribution des richesses et de concrétiser la justice sociale entre tous les Algériens.

Hocine Fadheli

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