Maintenance du stade de Douera : Les instructions de Belaribi
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a effectué hier une visite d’inspection au stade Chahid Ali Ammar, plus connu sous le nom de stade « Ali la Pointe » à Douera, dans la banlieue d’Alger.
Ce joyau architectural, flambant neuf et fierté de la capitale, a été le théâtre d’incidents malheureux lors d’un match de la Ligue des champions de la CAF opposant le Mouloudia Club d’Alger à l’Union Sportive Monastirienne. Les actes de vandalisme qui ont suivi ont laissé des cicatrices profondes sur l’infrastructure, avec des dégâts estimés à la somme astronomique de 200 millions de dinars (2 milliards de centimes). Face à ce désastre, Belaribi n’a pas perdu de temps. Accompagné d’une équipe d’experts, il a arpenté les travées du stade, scrutant chaque recoin, chaque siège arraché, chaque vitre brisée. Son visage grave témoignait de l’ampleur des dégâts, mais aussi de sa détermination à remettre ce lieu emblématique sur pied. Lors d’une réunion technique qui a suivi la visite, le ministre a rassemblé tous les acteurs clés : représentants des bureaux d’études, responsables de l’Organisme national de contrôle technique de la construction (CTC), dirigeants de l’entreprise de réalisation et le directeur des équipements publics. L’ambiance était studieuse, chacun conscient de l’importance de la mission. Les instructions de Belaribi ont été claires et sans appel : réparer les dommages dans les plus brefs délais. Pas question de tergiverser ou de se perdre dans des procédures administratives interminables. L’urgence est de rendre ce stade à ses supporters, à sa ville, à son pays.
Mais le ministre ne s’est pas contenté de donner des ordres. Il a exigé un plan d’action détaillé, avec un calendrier précis et des objectifs chiffrés. Chaque intervenant a dû s’engager sur des délais, sous le regard attentif de Belaribi qui n’a pas hésité à poser des questions pointues sur les méthodes de réparation envisagées.
Moncef D.
