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L’occupation sioniste a fait au moins 640 victimes palestiniennes en quelques jours : Carnage à Jabalia

La tragédie qui se déroule à Ghaza s’intensifie de jour en jour, atteignant des niveaux de violence et d’horreur sans précédent alors que l’entité sioniste poursuit son agression génocidaire qui dure maintenant depuis plus d’un an.

Le bilan des victimes palestiniennes ne cesse de s’alourdir de manière dramatique, avec 42.603 martyrs et 99.795 blessés, la grande majorité étant des femmes et des enfants innocents.  L’acharnement des forces d’occupation se concentre particulièrement sur le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de l’enclave assiégée, où une campagne de terreur d’une violence inouïe a fait 640 martyrs en à peine 17 jours. Les témoignages qui émergent du terrain font état d’actions particulièrement barbares : les forces sionistes prennent d’assaut les écoles servant de refuges aux populations déplacées, forçant brutalement les civils à l’évacuation avant d’incendier délibérément ces établissements censés être protégés par le droit international humanitaire.

La situation humanitaire, déjà catastrophique, s’approche maintenant d’un point de non-retour. Le Programme alimentaire mondial lance un cri d’alarme glaçant : les dernières réserves alimentaires dans le nord de Ghaza seront épuisées d’ici une semaine et demie, laissant plus de 90% de la population face à une famine organisée par le siège militaire sioniste. Cette stratégie de la faim comme arme de guerre s’inscrit dans une politique délibérée d’épuration ethnique visant à rendre la vie impossible pour les Palestiniens dans leur propre terre.

Exode massif au Liban

L’agression sioniste, loin de se limiter à Ghaza, s’est étendue au Liban dans une escalade guerrière particulièrement inquiétante. Les bombardements systématiques de l’aviation israélienne ont déjà fait 2.464 martyrs et 11.530 blessés libanais, provoquant un exode massif de plus de 1,3 million de personnes, dont un nombre dramatique d’enfants qui représentent un tiers des déplacés. La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge n’hésite pas à qualifier la situation de « crise de déplacement massif », soulignant l’ampleur de la catastrophe humanitaire orchestrée par l’entité sioniste.

Le mépris total des forces d’occupation pour le droit international se manifeste également dans leurs attaques répétées contre les Casques bleus de la FINUL au Liban. L’incident le plus récent à Marwahin, où un bulldozer sioniste a délibérément détruit une tour d’observation de l’ONU, illustre cette volonté de s’affranchir de tout témoin international de leurs exactions. Ces violations flagrantes du droit international constituent de véritables crimes de guerre, comme l’a souligné le ministère libanais des Affaires étrangères dans une condamnation ferme de ces agissements.

La colonisation s’accélère en Cisjordanie

En Cisjordanie occupée, la politique de colonisation et de terreur se poursuit avec une intensité redoublée. Les colons extrémistes, protégés par l’armée d’occupation, multiplient les actes de vandalisme et de violence contre le peuple palestinien. À Naplouse, ces groupes fanatiques ont non seulement profané des sites archéologiques palestiniens, mais poursuivent également leur guerre économique en détruisant systématiquement les oliveraies, source vitale de subsistance pour de nombreuses familles palestiniennes. Depuis le début de l’agression, plus de 9.600 hectares de terres cultivées en oliviers ont été confisqués par les autorités sionistes, dans une tentative évidente d’étrangler économiquement la population palestinienne.

La situation à El Qods témoigne également de cette politique d’épuration ethnique méthodique : plus de 40.000 Palestiniens ont été touchés par les démolitions systématiques de leurs maisons et infrastructures depuis octobre 2023. Pas moins de 226 structures ont été détruites, forçant au déplacement 621 personnes dans une tentative évidente de modifier démographiquement la ville sainte. Cette politique de destruction s’accompagne d’une campagne d’arrestations massives, avec plus de 11.400 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie depuis le début du conflit, dans des conditions qui bafouent systématiquement leurs droits les plus élémentaires.

Face à ce génocide, des voix commencent sélèvent au niveau international. En Espagne, le parti Podemos a pris une position courageuse en exigeant que le gouvernement de Pedro Sanchez rompe ses relations diplomatiques et commerciales avec l’entité sioniste, conditionnant son soutien politique à cette décision. Cette prise de position exemplaire illustre la prise de conscience croissante de la communauté internationale face aux atrocités commises par l’occupation sioniste. L’arrivée à Beyrouth de l’émissaire spécial américain Amos Hochstein pour des discussions sur un possible cessez-le-feu, qualifiée de « dernière chance avant l’élection américaine » par le président du Parlement libanais Nabih Berri, souligne l’urgence de la situation. Cependant, tant que la communauté internationale ne prendra pas de mesures concrètes pour mettre fin à l’impunité de l’entité sioniste et garantir les droits inaliénables du peuple palestinien, incluant son droit au retour et à l’autodétermination, aucune paix durable ne pourra être envisagée dans la région.

Lyes Saïdi

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