Les massacres sont quotidiens dans l’enclave assiégée: Ghaza sous le joug d’une guerre génocidaire
Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Ghaza fait l’objet d’une violente agression génocidaire menée par l’armée d’occupation israélienne, provoquant une catastrophe humanitaire sans précédent. Le bilan de cette offensive meurtrière ne cesse de s’alourdir, avec plus de 43 300 Palestiniens tués et 102 000 autres blessés, la majorité étant des femmes et des enfants. Selon les autorités palestiniennes, plus de 100 000 Palestinens dans le nord de Ghaza sont restés sans accès à la nourriture, à l’eau et aux services médicaux de base, en raison des bombardements incessants et de l’isolement de ces zones. Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile palestinienne, a déploré l’incapacité de son organisation à évacuer les blessés ou à récupérer les corps des victimes sous les décombres. « Nous avons demandé à plusieurs groupes internationaux de défense des droits de l’homme d’intervenir, mais nous n’avons reçu aucune réponse », a-t-il regretté. Les forces d’occupation israéliennes n’ont pas épargné les infrastructures civiles, bombardant directement les hôpitaux Kamal Adwan, Al-Awda et indonésien dans le nord de Ghaza. Selon des sources médicales, les services d’hospitalisation, l’unité néonatale, la cour de l’hôpital et les réservoirs d’eau ont été la cible de ces frappes. L’artillerie sioniste a également pilonné les environs de l’hôpital Al-Awda dans le camp de réfugiés de Jabalia, tandis qu’un drone a tiré sur la porte et les murs de l’hôpital indonésien de Beit Lahia. Le porte-parole de la Défense civile a indiqué que 137 corps palestiniens étaient encore sous les décombres à Beit Lahia, après que cette localité ait été bombardée quelques jours plus tôt. Dimanche soir, les forces d’occupation ont encore mené des frappes meurtrières à Beit Lahia, faisant au moins 15 victimes. Face à ces crimes de guerre, la communauté internationale tarde à réagir de manière ferme. La Turquie a pris une initiative en soumettant à l’ONU, le 1er novembre, une lettre conjointe signée par 52 pays et deux organisations, appelant à l’arrêt de la fourniture d’armes à l’entité sioniste. « Nous devons répéter à chaque occasion que vendre des armes à (l’entité sioniste) signifie participer à son génocide » à Ghaza, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.Parallèlement, l’occupant sioniste a notifié aux Nations Unies l’annulation de l’accord régissant les activités de l’UNRWA, l’agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens. Cette décision, qui doit entrer en vigueur dans les trois mois, aura des conséquences désastreuses pour les 2,3 millions de Palestiniens de Ghaza, déjà soumis à une véritable « guerre génocidaire » menée par l’armée israélienne avec le soutien inconditionnel des États-Unis. Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a dénoncé cette décision comme « créant un dangereux précédent et étant contraire à la Charte des Nations unies ». Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne, entraînant des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent. Dans ce contexte, les journalistes palestiniens subissent également les foudres de l’occupation, avec des menaces de mort et des accusations mensongères visant à les empêcher de couvrir les atrocités commises. Selon le vice-président du syndicat des journalistes palestiniens, Tahsine al-Astal, « le harcèlement des journalistes et les accusations portées à leur encontre constituent un crime contre la presse mais aussi contre l’humanité ». Depuis le début de l’agression, 183 journalistes sont tombés en martyrs. Face à cette situation dramatique, la communauté internationale doit impérativement agir pour faire cesser ce massacre et contraindre l’entité sioniste à respecter le droit international. Un embargo sur les armes et des poursuites judiciaires pour crimes de guerre et de génocide s’imposent de toute urgence.
L’entité sioniste est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), en raison de ses agissements dans la Bande de Ghaza. Parallèlement à la guerre d’extermination contre Ghaza, l’armée d’occupation israélienne a intensifié ses opérations en Cisjordanie et les colons ont étendu leurs attaques contre les Palestiniens, leurs biens et leurs moyens de subsistance, entraînant la mort de 768 Palestiniens et environ 6 300 blessés, en plus des 11 500 détenus, selon les données officielles palestiniennes.
Samir Benisid