Le génocide dans la bande de Ghaza, une conséquence inévitable de la Déclaration de Balfour
L’ambassadeur de l’État de Palestine en Algérie, Fayez Abu Aita, a de nouveau fermement condamné les opérations de génocide menées par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, les qualifiant de « conséquence inévitable de la déclaration de Balfour ». M. Abu Aita a révélé, Lors d’une conférence de presse organisée hier à Alger, avoir adressé une lettre à l’ambassadrice britannique en Algérie, dans laquelle il a demandé des « excuses officielles de son pays au peuple palestinien et des réparations matérielles et morales pour l’injustice historique causée par cette déclaration ». « Ce qui se passe aujourd’hui est une continuation et une conséquence inévitable de la Déclaration de Balfour », a affirmé l’ambassadeur, insistant sur la nécessité de mettre fin à « l’occupation sioniste des terres palestiniennes ».
M. Abu Aita a présenté des chiffres concernant les crimes de l’entité sioniste en Cisjordanie occupée et à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, précisant que ces chiffres sont « bien inférieurs à la réalité, car de nombreux martyrs se trouvent encore sous les décombres, et le bilan réel pourrait être le double ». Il a souligné que « chaque martyr palestinien représente tout un monde pour nous, et n’est pas qu’un simple chiffre ». L’ambassadeur palestinien a souligné que l’armée d’occupation sioniste mène une « opération systématique, ciblant particulièrement le nord de Ghaza pour mettre en œuvre son plan de déplacement forcé et d’effacement de la cause palestinienne ». Il a dénoncé des « exécutions et des actes de brutalité sans précédent, qui font honte à l’humanité ».
Fayez Abu Aita a affirmé que le monde ne connaîtra ni sécurité ni stabilité tant que le peuple palestinien en sera privé, appelant la « conscience mondiale à se réveiller et à tenir l’entité sioniste pour responsable de ses crimes de génocide envers les Palestiniens ». Il a également condamné la décision du « parlement » de l’entité sioniste d’interdire les activités de l’UNRWA dans les territoires palestiniens occupés, la qualifiant d' »arrogante » et appelant les Nations Unies et la communauté internationale à « assumer leurs responsabilités et à adopter une position ferme, car cette décision vise essentiellement à éradiquer le peuple palestinien et sa juste cause ». M. Abu Aita a exhorté les pays du monde à mettre en œuvre la résolution 2735 du Conseil de sécurité, qui appelle à un « cessez-le-feu immédiat et complet dans la bande de Ghaza, en exigeant l’arrêt de la guerre de génocide, le retrait de l’armée d’occupation de Ghaza et de toutes les terres palestiniennes, et la reconnaissance de l’État de Palestine ».
L’ambassadeur a imputé à la Grande-Bretagne la « responsabilité morale et juridique de la Nakba de 1948, qui a entraîné le déplacement forcé du peuple palestinien ». Dans sa lettre à l’ambassadrice britannique, il a affirmé que « le moment est venu pour le Royaume-Uni de rendre justice au peuple palestinien, de lui accorder des réparations morales et matérielles pour l’injustice historique causée par la Déclaration de Balfour, et de reconnaître l’État de Palestine avec El Qods-Est pour capitale, sur les frontières du 4 juin 1967, conformément aux résolutions de la légitimité internationale ».
En conclusion, M. Abu Aita a assuré que « le peuple palestinien poursuivra sa lutte légitime, sachant que la guerre contre l’occupation criminelle sera longue. Il n’oubliera jamais sa terre, ses lieux saints et ses droits, et continuera jusqu’à l’établissement de l’État palestinien indépendant avec El Qods pour capitale ».
Salim Amokrane