La violence sioniste s’intensifie à Ghaza: Plus de 100 martyres palestiniens en 24 heures !
La situation à Ghaza et en Cisjordanie atteint un niveau de violence et de souffrance humanitaire qui dépasse l’entendement, reflétant une intensification de l’agression génocidaire sioniste. Les chiffres officiels sont à cet égard absolument terrifiants : depuis le 7 octobre 2023, ce sont 44.429 Palestiniens qui ont été tués, parmi lesquels une majorité écrasante de femmes et d’enfants, et 105.250 blessés, confirmant la brutalité systémique d’une agression qui s’apparente à un processus de destruction méthodique. L’intensité et la régularité des massacres quotidiens défient toute compréhension humaine. Dans les seules dernières 24 heures, près de 100 Palestiniens ont été assassinés lors d’attaques des forces d’occupation israéliennes, avec un épisode particulièrement sanglant à Tal al-Zaatar, dans le camp de Jabalia au nord de Ghaza, où plus de 40 personnes ont été exterminées par le bombardement d’une maison appartenant à la famille Al-Araj. Ces attaques récurrentes ne peuvent plus être interprétées comme de simples actions militaires, mais doivent être comprises comme la manifestation d’une stratégie délibérée de nettoyage ethnique visant à éliminer systématiquement la population palestinienne de ses territoires historiques.
La destruction des infrastructures civiles atteint un niveau de systématicité qui rappelle les pires heures des conflits coloniaux. Les équipes de la Défense civile palestinienne sont littéralement paralysées, leurs véhicules confisqués, leurs personnels dispersés ou arrêtés, privant les populations civiles de tout secours médical et humanitaire. Cette tactique d’isolement et de privation constitue une forme de violence structurelle sont une stratégie de mort programmée. À El-Qods occupée, la répression prend des formes tout aussi méthodiques. En quelques semaines, 80 Palestiniens sont tombés, plus de 280 ont été blessés, et 1.984 arrestations ont été effectuées, dont 450 se sont soldées par des peines de prison ferme. Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques, mais la démonstration d’un système de contrôle et de domination sioniste visant à désorganiser et traumatiser durablement la communauté palestinienne. L’UNRWA, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, décrit une situation humanitaire qui confine au cauchemar apocalyptique. À travers le témoignage de Jamila, une femme palestinienne de 80 ans privée de médicaments, on mesure l’ampleur du désastre : des populations entières sont réduites à une dépendance absolue à l’aide internationale, systématiquement entravée par le blocus israélien. La famine, la maladie, le manque d’eau et de soins deviennent des armes de destruction massive plus efficaces que n’importe quelle munition. Les déclarations de responsables de l’entité sioniste appelant ouvertement au déplacement des populations ghazaouies révèlent une intention de nettoyage ethnique et de génocide pure et simple. Le ministère palestinien des Affaires étrangères dénonce explicitement une volonté de vider l’enclave de sa population, ce qui caractériserait juridiquement un processus de nettoyage ethnique, une violation caractérisée du droit international. La violence ne se limite pas aux confrontations armées directes. L’occupation multiplie les stratégies de déshumanisation : incursions de colons extrémistes dans des lieux symboliques comme la mosquée Al-Aqsa, démolitions systématiques de maisons palestiniennes, expulsions, restrictions de mouvement. Chaque action participe d’un système structurel de domination qui nie fondamentalement la dignité et l’existence même du peuple palestinien.
Les médias palestiniens documentent méticuleusement cette descente aux enfers. Le Bureau des médias de Ghaza rapporte que 191 journalistes ont été assassinés depuis le début du conflit, soulignant la volonté de nier toute possibilité de témoignage et de documentation internationale des atrocités commises. Cette guerre contre l’information est elle-même une forme de violence qui cherche à rendre invisible la souffrance palestinienne. La communauté internationale apparaît désespérément impuissante, quand elle n’est pas complice par son silence ou son inaction. Ce qui se déroule à Ghaza et en Cisjordanie dépasse largement un simple conflit territorial : c’est un processus systémique de violence, de privation et de destruction qui menace l’existence même du peuple palestinien. Chaque jour sans intervention significative devient un jour supplémentaire de complicité face à un génocide programmé. L’histoire jugera sans doute cette période comme l’un des moments les plus sombres de la première moitié du XXIe siècle, où l’humanité aura une nouvelle fois failli à protéger les vies de dizaines de milliers d’innocents.
Lyes Saïdi