Ghaza: La brutalité sioniste dénoncée
La situation à Ghaza continue de se dégrader de manière alarmante, avec une escalade de la violence qui atteint des seuils humanitaires critiques. La rapporteuse spéciale des Nations unies pour la Palestine, Francesca Albanese, est intervenue avec une déclaration forte lors d’un discours prononcé à l’université autrichienne de Vienne, intitulé « la guerre (sioniste) nettoyage ethnique colonial ». Son intervention met en lumière la gravité de la situation et dénonce explicitement les actions menées par l’entité sioniste. Selon Francesca Albanese, ce qui se déroule actuellement à Ghaza dépasse le cadre d’un conflit conventionnel. Elle affirme sans détour que l’entité sioniste a « commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ». Pour la rapporteuse, la situation ne peut pas être simplement qualifiée de guerre, mais constitue « une destruction de masse ». Elle appelle à la prise de mesures urgentes pour mettre fin à la « brutalité » sioniste. Les chiffres officiels des morts et victimes civiles sont en ce sens édifiants et terrifiants. Depuis le 7 octobre 2023, l’agression génocidaire sioniste a causé des pertes humaines considérables. Les autorités sanitaires palestiniennes rapportent un bilan qui ne cesse de s’alourdir : 44.664 martyrs et 105.976 blessés. Cette hécatombe humaine s’accompagne de destructions massives des infrastructures, générant une catastrophe humanitaire sans précédent. Les dernières 24 heures ont été particulièrement meurtrières. Un bombardement sioniste contre le camp de réfugiés d’Al-Nuseirat a causé la mort d’au moins 22 Palestiniens, dont six enfants et cinq femmes. Un drone a bombardé l’école Ahmad Shawqy dans la ville de Ghaza, faisant trois martyrs. Un avion a ciblé un groupe de citoyens près du stade municipal de Rafah, provoquant un nouveau martyr et plusieurs blessés. Les sources palestiniennes soulignent que de nombreuses victimes restent encore sous les décombres. Les forces d’occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Défense civile de porter secours aux blessés, aggravant la détresse humanitaire. Cette situation constitue une violation manifeste des droits humains et du droit international. L’agression se poursuit par voies terrestre, maritime et aérienne, avec des conséquences dévastatrices. La majorité des victimes sont des femmes et des enfants, soulignant le caractère indiscriminé des attaques. Des milliers de personnes restent piégées, inaccessibles aux équipes de secours, dans une situation humanitaire qualifiée d’apocalyptique. La rapporteuse Francesca Albanese appelle donc à une intervention internationale immédiate pour mettre fin à un nettoyage ethnique colonial. Son discours à l’université de Vienne constitue un réquisitoire sans appel contre les actions menées à Ghaza, exhortant la communauté internationale à agir pour protéger les populations civiles et faire cesser cette violence systémique.
La violence ne se limite pas à Ghaza. En Cisjordanie occupée, les agressions contre les populations palestiniennes se multiplient. À El Khalil, des colons sionistes ont récemment attaqué des citoyens palestiniens et leurs biens. Rateb Jabour, coordinateur des comités de résistance, a documenté ces exactions : destruction de panneaux solaires, vol de bétail, agressions physiques. Ces violences sionistes sont courantes, incluant des incendies de biens et de mosquées, des jets de pierres, le déracinement de cultures et d’oliviers.
La communauté internationale observe avec une inquiétude croissante cette spirale de violence. Entre 500 000 et 600 000 sionistes vivent actuellement dans des colonies à El Qods-Est et en Cisjordanie occupées, en violation flagrante du droit international. Les organisations internationales ont signalé une augmentation significative des violences contre les civils palestiniens ces dernières années.
Lyes Saïdi