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L’occupation sioniste intensifie la violence: Trois nouveaux massacres à Ghaza

La violence perpétrée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien atteint des sommets d’une brutalité sans précédent. Depuis le 7 octobre 2023, l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza a franchi tous les seuils imaginables de destruction et de souffrance humaine, transformant l’enclave palestinienne en un véritable enfer sur terre. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au 9 décembre 2024, le bilan humain est apocalyptique. 44.758 martyrs et 106.134 blessés, dont une majorité écrasante de femmes et d’enfants, témoignent d’une violence systémique et calculée. Selon les autorités palestiniennes de la santé « au moins trois massacres sionistes ont été commis à Ghaza faisant 5 martyrs et 84 blessés parmi les Palestiniens au cours de ces dernières 24 heures ». Un précédent bilan faisait état de 44.708 martyrs et 106.050 blessés. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.

Les attaques se multiplient et se diversifient, frappant indistinctement les populations civiles. Dans le camp de réfugiés de Nuseirat, deux citoyens sont tombés sous les obus, tandis qu’un secouriste, Ali Al-Qaraa, a été délibérément ciblé près de l’hôpital Al-Awda. Cette attaque contre les personnels de secours illustre la négation pure et simple des principes humanitaires les plus élémentaires. La situation sanitaire est devenue catastrophique. L’hôpital Kamal Adwan, l’un des derniers établissements partiellement opérationnels dans le nord de Ghaza, vit un enfer quotidien. Plus de 100 patients sont actuellement en danger critique du fait des coupures d’électricité et d’eau. Le directeur de l’hôpital, le Dr Hossam Abou Safiyeh, lance des appels désespérés à la communauté internationale, soulignant l’impossibilité de maintenir des soins vitaux sans infrastructures minimales. Les destructions sont méthodiques et visent à anéantir toute possibilité de vie normale. À Rafah, des bâtiments résidentiels entiers sont dynamités dans le quartier d’Al-Janina, poursuivant la stratégie de destruction des infrastructures civiles. Ces actions s’apparentent à un nettoyage ethnique programmé, où chaque bombardement, chaque démolition efface un peu plus la présence palestinienne. L’ampleur des destructions dépasse l’entendement. Des milliers de victimes gisent encore sous les décombres, inaccessibles aux équipes de secours systématiquement entravées dans leurs missions humanitaires. Les ambulances sont empêchées de porter assistance, transformant chaque blessé en potentielle victime d’une mort lente et certaine. Les bombardements ne se limitent pas à Ghaza. En Cisjordanie occupée, l’escalade est tout aussi dramatique. Une frappe récente à Tubas a coûté la vie à deux jeunes hommes de 26 et 32 ans. Parallèlement, une campagne d’arrestations massives cible au moins 30 Palestiniens, poursuivant la politique systématique de répression et d’intimidation. Cette violence s’inscrit dans une stratégie globale de déshumanisation. Chaque frappe, chaque bombardement nie l’existence même du peuple palestinien. Les femmes, les enfants, les personnels médicaux, les infrastructures civiles deviennent des cibles délibérées d’une machine de guerre génocidaire sioniste. La communauté internationale observe, condamne verbalement, mais reste largement passive face au génocide en cours. L’impunité totale dont bénéficie l’entité sioniste encourage une escalade qui semble ne connaître aucune limite morale ou juridique. Chaque jour qui passe ajoute une nouvelle couche de souffrance à un peuple déjà martyrisé. L’histoire retiendra cette période comme l’un des moments les plus sombres de la brutalité humaine, où un peuple est méthodiquement privé de ses droits les plus élémentaires, chassé de ses terres, privé de sa dignité.

Salim Amokrane

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