Takdjout salue les acquis socio-économiques accomplis sous la conduite du Président Tebboune
La célébration du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures constitue cette année une occasion de mesurer le chemin parcouru depuis ces événements historiques du 24 février 1956 et 1971. Dans un entretien accordé à l’APS, le secrétaire général de l’UGTA, Amar Takdjout, souligne que cette commémoration représente « une halte historique importante », permettant à la fois de « s’inspirer des sacrifices des moudjahidine et des chouhada de la glorieuse Révolution de libération » et de reconnaître « les acquis socioéconomiques accomplis par l’Algérie au cours de ces dernières années, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. » L’histoire de l’UGTA est indissociable de celle de la lutte pour l’indépendance nationale. Créée sous la bannière du Front de libération nationale (FLN) et sous la conduite du chahid Aissat Idir, l’organisation syndicale a rapidement démontré sa capacité de mobilisation en rassemblant plus de 110.000 travailleurs algériens répartis sur 72 sections syndicales quelques semaines seulement après sa création. Pour M. Takdjout, cette date représente « un rendez-vous pour rappeler les valeurs du sacrifice et s’inspirer des luttes des chouhada et des moudjahidine de la Révolution de libération », tout en constituant une occasion de « se remémorer le rôle de l’organisation syndicale dans la bataille d’édification postindépendance, puis dans la défense de la République et des institutions de l’Etat » durant la décennie noire des années 1990. Le secrétaire général de l’UGTA met particulièrement l’accent sur les progrès réalisés ces dernières années : « Nous considérons en toute fierté cette date comme une occasion pour l’UGTA d’exprimer sa reconnaissance pour les acquis socioéconomiques accomplis par l’Algérie au cours de ces dernières années, grâce à la forte volonté et aux décisions courageuses du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. » Il énumère notamment « les augmentations de salaires et de pensions de retraite, l’institution de l’allocation-chômage, la promulgation des statuts particuliers de plusieurs secteurs, l’extension du congé de maternité », ainsi que « les projets stratégiques servant en priorité la classe ouvrière, comme la distribution d’un nombre considérable de logements. » Face à « ces acquis importants », Takdjout rappelle qu' »il incombait à l’UGTA de témoigner de sa gratitude en attribuant au président de la République le titre de premier syndicaliste » à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs en 2024. Il souligne que ces « acquis positifs appuyés par des chiffres, ont propulsé l’Algérie à une position avancée et prospère répondant aux besoins des citoyens et aux exigences du développement durable. »
Le dialogue social occupe une place centrale
Le dialogue social occupe une place centrale dans la vision du secrétaire général de l’UGTA, qui le qualifie de « clé pour résoudre et traiter toutes les questions et tous les dossiers. » Il salue à cet égard « la disposition et la volonté du président de la République pour ouvrir un débat sur toutes les préoccupations des travailleurs exprimées par la centrale syndicale, dans un climat de dialogue et de confiance que l’UGTA s’emploie à renforcer et à consacrer dans tous les espaces sociaux et ouvriers. » M. Takdjout met également en avant les réalisations récentes des travailleurs algériens, notamment dans le cadre des usines de dessalement de l’eau de mer inaugurées par le président de la République, notant que « ces réalisations d’envergure témoignent du haut niveau de compétence des travailleurs algériens capables d’accomplir des miracles. » Fidèle aux principes historiques de l’organisation, le secrétaire général réaffirme enfin le soutien de l’UGTA aux causes de libération dans le monde, particulièrement les causes palestinienne et sahraouie, conformément aux valeurs d’une Algérie qui, ayant connu les souffrances du colonialisme, maintient son engagement aux côtés des peuples opprimés.
Salim Amokrane