CNDH : Un soutien total à la politique nationale en faveur des droits
À l’occasion de la Journée internationale des femmes célébrée le 8 mars, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a exprimé son soutien total à la politique nationale en faveur des droits féminins. Cette prise de position intervient dans un contexte où l’Algérie connaît une évolution significative de sa législation pour renforcer la protection des femmes et leur participation à la vie publique. Dans un communiqué publié samedi, l’instance constitutionnelle chargée de la promotion et de la protection des droits humains a clairement souligné : « Au regard des efforts considérables de l’Etat en vue de promouvoir les droits de la femme, notamment ses droits politiques et sa protection contre la violence, il ne peut qu’affirmer sa pleine adhésion à cette vision globale, puisée de la volonté politique forte de l’Etat algérien de promouvoir la femme et de la protéger contre toutes formes de violence et de discrimination ». Cette déclaration s’inscrit dans la continuité des nombreuses mesures législatives et constitutionnelles adoptées ces dernières années pour améliorer le statut juridique des femmes algériennes. En effet, la Constitution de 2020 a constitué une avancée majeure en consacrant explicitement le devoir de l’État de protéger la femme contre toutes formes de violence, en tous lieux et en toutes circonstances. Ce principe constitutionnel a été renforcé par l’amendement du Code pénal, qui a introduit des dispositions spécifiques pour prévenir et sanctionner les violences basées sur le genre. Le CNDH a particulièrement salué ces progrès législatifs en rappelant que l’État a veillé à « prévoir des mesures de protection contre les violences faites aux femmes, à travers l’amendement du Code pénal, outre la Constitution de 2020 qui a explicitement consacré le devoir de l’Etat de protéger la femme contre toutes formes de violence, en tous lieux et en toutes circonstances ». La position du CNDH reflète également la reconnaissance des efforts déployés sous l’impulsion du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dont les instructions ont régulièrement mis l’accent sur la nécessité de renforcer les droits des femmes. Dans son communiqué, le Conseil s’est d’ailleurs « félicité de cette démarche à même de renforcer la protection et la promotion du rôle de la femme algérienne dans la société ». Cette prise de position du CNDH intervient alors que l’Algérie a réalisé des progrès notables en matière de représentation politique des femmes. Sur le plan professionnel, les femmes algériennes sont également de plus en plus présentes dans divers secteurs autrefois considérés comme masculins, notamment la justice, la sécurité nationale et même l’armée. Cette évolution témoigne d’une transformation progressive mais réelle des mentalités et des pratiques institutionnelles. Toutefois, malgré ces avancées indéniables, des défis persistent, notamment en ce qui concerne la lutte contre les violences domestiques et l’autonomisation économique des femmes, particulièrement dans les zones rurales. Le soutien affiché du CNDH aux efforts de l’État s’accompagne ainsi implicitement d’une invitation à poursuivre et à approfondir les réformes engagées pour une égalité effective entre les genres. La célébration de la Journée internationale des femmes en 2025 a donc été l’occasion pour le CNDH de réaffirmer l’importance d’une approche globale et cohérente en matière de droits des femmes, combinant mesures législatives, politiques publiques ciblées et changement des mentalités sociétales. Cette vision s’inscrit pleinement dans les engagements internationaux de l’Algérie en matière de droits humains et dans la perspective du développement durable qui place l’égalité de genre comme condition essentielle du progrès social et économique.
Chokri Hafed