Tizi-Ouzou adresse un message fort à l’occasion du match Algérie-Mozambique: Dans la ferveur et l’unité
Le stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou s’est transformé mardi soir en un véritable sanctuaire de l’unité nationale, où plus qu’un simple match de football, c’est une démonstration de force et de résilience qui s’est jouée. Lors de la rencontre éliminatoire de la Coupe du Monde 2026 opposant l’Algérie au Mozambique, la ville des Genêts a adressé un message retentissant aux chantres de la division et de la subversion : l’Algérie est une et unie.
Dès les premières notes de l’hymne national « Kassaman », les tribunes ont vibré d’une énergie patriotique inédite. Un tifo monumental aux couleurs nationales s’est déployé, recouvrant l’intégralité du stade, transformant l’enceinte sportive en un puissant symbole d’unité. Riyad Mahrez, capitaine emblématique des Verts, est resté littéralement stupéfait par cette démonstration de ferveur populaire. Son regard, capturé par les caméras, trahissait une émotion profonde, presque bouleversante, face à cette communion entre le peuple et son équipe nationale. Sur le terrain, cette énergie collective s’est immédiatement traduite en performance. Les Fennecs, portés par le rugissement de leurs supporters, ont littéralement submergé leurs adversaires mozambicains. Chaque action, chaque passe devenait un moment de communion nationale. Le score sans appel de 5-1 en faveur de l’Algérie témoignait de cette domination totale, fruit d’une symbiose parfaite entre les joueurs et leur public. Un moment d’émotion supplémentaire est venu ponctuer cette soirée historique : une minute de silence a été observée en mémoire de Djamel Menad, ancien attaquant de l’équipe nationale décédé samedi à l’âge de 64 ans. Un hommage poignant à celui qui avait porté les couleurs nationales à 81 reprises, rappelant que le football est bien plus qu’un simple sport, c’est un héritage national.
Un ftour géant dans la convivialité
Un ftour collectif gigantesque avait été organisé, rassemblant pas moins de 7 000 personnes réparties sur deux sites principaux : le boulevard Stiti et la place M’barek-Aït-Menguelet. Au total, ce ne sont pas moins de 10 000 repas qui ont été servis aux supporters, témoignant d’une organisation logistique remarquable. Youcef Grina, du bureau de communication de la sûreté de wilaya, expliquait avec fierté : « Nous avons mis en place un dispositif pour assurer le bon déroulement de l’arrivée et l’entrée des supporters au stade, encadrer l’iftar collectif organisé par la wilaya ainsi que le suivi de la rencontre sur écrans géants au niveau de certaines places de la ville. » Le dispositif sécuritaire était à la hauteur de l’événement. Des bénévoles du Croissant-Rouge algérien et des Scouts musulmans accueillaient les supporters, créant une atmosphère de fraternité et de convivialité. Dès 16 heures, malgré un climat frais, des groupes de supporters de différentes wilayas commençaient à converger vers le stade, transformant progressivement la ville en un océan de drapeaux et de couleurs nationales.
Le stade Hocine Aït Ahmed, relativement récent, commence à s’affirmer comme un sanctuaire du football algérien. Son ambiance électrique, sa capacité à rassembler et à galvaniser, en font désormais un atout stratégique pour l’équipe nationale dans sa quête de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les organisations qui espéraient semer le doute et la division ont reçu une réponse cinglante. Tizi-Ouzou a démontré, une fois de plus, que l’Algérie reste une et indivisible. Au-delà du résultat sportif, c’est un message de résilience, d’unité et de fierté nationale qui a résonné ce soir-là, porté par la voix de milliers de supporters unis dans un même élan patriotique.
En cette soirée, Tizi-Ouzou a fait plus que gagner un match. Elle a envoyé un message clair et puissant : l’Algérie reste unie, forte et déterminée, quelles que soient les tentatives de division. Les chantres de la discorde ont reçu une réponse sans appel, portée par la voix de tout un peuple, résonnant dans les murs du stade Hocine Aït Ahmed.
Moncef Dahleb