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21 accords de jumelage signés: Renforcer la synergie entre l’université et les centres de recherche

 Dans une démarche visant à dynamiser le paysage académique et scientifique algérien, 21 accords de jumelage ont été signés ce samedi entre divers établissements d’enseignement supérieur et centres de recherche du pays. Cette cérémonie, qui s’est déroulée à l’Université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumediene (USTHB), a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, lequel a souligné à l’occasion l’importance de cette démarche qui marque selon lui « une nouvelle étape » dans la modernisation de l’Université algérienne et des établissements de la recherche scientifique. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large visant à renforcer les liens entre les différentes institutions académiques et scientifiques pour créer un écosystème de la connaissance plus intégré et plus performant. Le ministre a précisé que cette opération avait pour objectif principal de développer la recherche scientifique et la formation cognitive, tout en favorisant l’ouverture sur la société et l’ancrage dans l’environnement socio-économique. Selon M. Baddari, ces mesures contribueront à donner « une plus grande visibilité » à la recherche scientifique et à mieux l’adapter aux exigences actuelles de la société algérienne. Dans cette perspective, le ministre a affirmé que ces accords de jumelage visent à instaurer « une gouvernance plus large » des établissements universitaires et de recherche, tant au niveau national qu’international, dans le but d’améliorer leur rendement global. Avec un optimisme certain, il a précisé que cet investissement portera ses fruits dans « un avenir proche », notamment à travers « la réalisation d’une université qui booste l’économie nationale et une recherche scientifique efficace ». De son côté, le directeur de l’USTHB, Djamel Eddine Akretche, a mis en avant les bénéfices concrets de ces partenariats. Selon lui, ces accords permettront aux établissements concernés « d’échanger les expertises et d’aider à intégrer les classements internationaux, en sus de garantir une plus grande ouverture entre ces établissements pour réaliser une dynamique et des projets communs ». Cette approche collaborative vise clairement à élever le niveau de compétitivité des institutions algériennes sur la scène internationale.

La cérémonie a vu la signature de plusieurs accords stratégiques impliquant trois institutions majeures. L’USTHB a été particulièrement active en concluant neuf accords avec divers centres et écoles spécialisés, notamment le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI) « Chahid Mohammed Abbassi », et plusieurs écoles nationales supérieures dans des domaines variés allant de l’informatique à l’agronomie. L’Université Djilali Liabès de Sidi Bel-Abbès a quant à elle signé cinq accords, incluant des partenariats avec le Centre de développement des technologies avancées (CDTA) et plusieurs écoles supérieures spécialisées, notamment dans les domaines du génie électrique et des sciences biologiques. Enfin, l’Université « Ferhat Abbas » Sétif 1 a conclu sept accords, couvrant des domaines aussi diversifiés que les technologies agroalimentaires, l’aménagement du territoire, la biotechnologie et les énergies renouvelables.

Lyna Larbi

Lancement de la plateforme nationale d’expertise des cours en ligne

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, samedi, le lancement de la plateforme nationale d’expertise des cours en ligne, destinée aux enseignants souhaitant demander l’évaluation de leurs cours pour obtenir « l’attestation d’enseignement à distance », indique un communiqué du ministère. Cette plateforme, lancée par la commission nationale de l’enseignement supérieur à distance, s’inscrit dans le cadre du soutien et de l’optimisation de la qualité de ce type d’enseignement, précise la même source. L’inscription se fait via le lien suivant: https://oce.umc.edu.dz/, selon la même source qui ajoute que cette démarche est « spécialement destinée aux enseignants dispensant des cours à distance et souhaitant obtenir l’attestation d’enseignement à distance auprès de la commission nationale ».

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