Le massacre s’intensifie à Ghaza: 146 morts en 24 heures !
L’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza atteint un niveau d’intensité alarmant avec 146 morts en 24 heures selon les autorités sanitaires locales. Cette escalade meurtrière porte le bilan total à 53.272 martyrs et 120.673 blessés depuis le début du génocide en octobre 2023. Le directeur de l’Hôpital indonésien du nord de Ghaza, Marwan Al-Sultan, témoigne de la situation catastrophique : « Depuis minuit, nous avons reçu 58 martyrs, tandis qu’un grand nombre de victimes restent sous les décombres. » L’occupant prépare une nouvelle offensive terrestre pour étendre son contrôle opérationnel sur l’enclave palestinienne, intensifiant ses bombardements aveugles contre les civils. Parmi les victimes récentes, trois Palestiniens dont une femme et un enfant ont péri dans une frappe aérienne sur Khan Younes, illustrant la brutalité indiscriminée de cette guerre génocidaire. La communauté internationale s’alarme face à cette catastrophe humanitaire d’ampleur inédite. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk dénonce ouvertement un « nettoyage ethnique », déclarant que « cette dernière vague de bombes obligeant les gens à se déplacer sous la menace d’attaques encore plus intenses équivaut à un nettoyage ethnique ». Sept pays européens, dont l’Islande, la Norvège, l’Espagne et l’Irlande, ont exprimé conjointement leur indignation face à la catastrophe humanitaire, sommant l’entité sioniste de lever immédiatement son blocus total de Ghaza. L’aide humanitaire reste bloquée depuis le 2 mars, privant 2,4 millions de Palestiniens de nourriture, de médicaments et d’eau potable. Les experts onusiens alertent sur la famine imminente tandis que le responsable de l’aide de l’ONU, Tom Fletcher, appelle le Conseil de sécurité à agir pour « empêcher un génocide ». Le bureau des affaires humanitaires de l’ONU qualifie le pseudo « Plan B » israélien de « diversion cynique », réduisant drastiquement les points de distribution d’aide de 400 à seulement quatre ou cinq sites. Cette stratégie vise manifestement à affamer davantage la population palestinienne. En Cisjordanie occupée, la répression s’intensifie également avec des « exécutions sommaires planifiées » selon l’ONU. Un enfant palestinien, Mohammad Nidal Abou Libdeh, a été abattu par les forces d’occupation près de la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville d’Al-Qods. Les soldats ont ensuite attaqué les fidèles présents, fermé les portes de la mosquée et pris d’assaut le domicile familial du martyr. Ces actes de barbarie s’inscrivent dans une logique de terreur systématique visant à briser la résistance palestinienne. L’UNRWA dénonce par ailleurs la fermeture forcée de ses écoles à Al-Qods-Est, privant près de 800 élèves palestiniens d’éducation. Cette politique d’anéantissement culturel et éducatif complète l’arsenal répressif de l’occupant. Face à cette escalade génocidaire, la solidarité internationale avec le peuple palestinien devient plus cruciale que jamais. Les appels au cessez-le-feu immédiat et à la levée du blocus se multiplient, mais l’entité sioniste poursuit sa logique d’extermination. Les organisations humanitaires alertent sur l’urgence absolue d’un corridor humanitaire pour éviter une famine de masse. Cette tragédie humanitaire révèle l’impunité totale dont jouit l’occupant sioniste, protégé par ses alliés occidentaux malgré les violations flagrantes du droit international.
Lyes Saïdi
