L’occupation sioniste multiplie les attaques contre les centres de distribution d’aide : Un crime de guerre !
La barbarie de l’occupation sioniste atteint de nouveaux sommets avec les attaques répétées contre les centres de distribution d’aide humanitaire dans la bande de Ghaza.
En l’espace de quelques jours seulement, au moins 102 Palestiniens sont tombés en martyrs et des centaines d’autres ont été blessés alors qu’ils tentaient désespérément d’accéder à de la nourriture pour survivre. Ces massacres délibérés révèlent la nature génocidaire du projet sioniste qui utilise la famine comme arme de guerre contre un peuple assiégé depuis des mois. Le dernier massacre en date a été commis mardi matin près d’un point de distribution d’aide humanitaire dans la région d’Al-Alam à Rafah, où l’artillerie et les avions de guerre sionistes ont ouvert le feu sur des civils affamés, faisant au moins 27 martyrs et plus de 161 blessés. Ce carnage s’ajoute aux précédentes attaques qui ont visé systématiquement les mêmes sites, transformant la quête de nourriture en piège mortel pour une population déjà martyrisée par plus de huit mois d’agression génocidaire.
Les témoignages des organisations humanitaires présentes sur le terrain confirment l’horreur de la situation. Le Comité international de la Croix-Rouge rapporte que son hôpital de campagne à Rafah a reçu 184 blessés en une seule journée, dont 19 étaient déjà décédés à leur arrivée et 8 autres ont succombé à leurs blessures. Plus de 35 patients nécessitent une intervention chirurgicale immédiate, mais les moyens médicaux restent dérisoires face à l’ampleur des besoins dans un territoire où le système de santé a été systématiquement détruit par l’occupant. Cette stratégie de terreur s’inscrit dans ce que le mouvement de résistance Hamas qualifie de mécanisme américano-sioniste de distribution de l’aide, conçu comme un piège mortel visant à briser la dignité du peuple palestinien et à servir les objectifs de déplacement forcé. En contraignant les Palestiniens à risquer leur vie pour un simple colis alimentaire, l’occupation combine famine systématique et meurtre délibéré dans une logique génocidaire assumée.
La communauté internationale commence enfin à reconnaître la gravité de ces crimes. Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Türk, a qualifié mardi ces attaques de crimes de guerre, soulignant que les attaques dirigées contre des civils constituent une grave violation du droit international. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui aussi exprimé sa consternation face à ces massacres et réclamé l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante pour que les responsables rendent des comptes. Mais au-delà des condamnations, c’est l’ensemble du système d’aide humanitaire menée par l’ONG privée GHA et qui contourne les canaux de l’ONU qui est remis en question. Le Programme alimentaire mondial révèle que plus de deux millions de Ghazaouis sont confrontés à une grave crise de la faim, avec 100% de la population menacée de famine. Cette situation catastrophique résulte directement de la politique de siège total imposée par l’entité sioniste, qui ferme systématiquement les points de passage et empêche l’acheminement de l’aide humanitaire depuis le début du mois de mars.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis la reprise de l’agression le 18 mars, après une brève trêve de deux mois, plus de 4.240 Palestiniens sont tombés en martyrs et 12.860 autres ont été blessés. Le bilan total de cette guerre génocidaire dépasse désormais les 54.510 martyrs et 124.901 blessés depuis le 7 octobre 2023, sans compter les nombreuses victimes encore ensevelies sous les décombres.
Face à cette escalade meurtrière, le mouvement Hamas appelle les Nations unies, le Conseil de sécurité et les organisations humanitaires internationales à agir immédiatement pour mettre fin à ce mécanisme assassin et ouvrir des couloirs humanitaires sûrs sous supervision internationale. Il exhorte également les dirigeants arabes et musulmans ainsi que les peuples libres du monde à prendre des mesures urgentes pour imposer un accès immédiat à l’aide humanitaire et mettre un terme aux crimes brutaux de l’occupation.
Ces attaques contre les centres d’aide révèlent la faillite morale de l’occupation sioniste qui n’hésite pas à transformer l’aide humanitaire en arme de guerre. En plaçant les Palestiniens devant le choix abject entre mourir de faim ou risquer d’être assassinés en cherchant de la nourriture, l’entité sioniste franchit un nouveau palier dans l’horreur et confirme son projet génocidaire contre le peuple palestinien.
Lyes Saïdi