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Des législatives anticipées en Espagne : Pedro Sanchez sur la sellette

Avec une politique contestée, le Premier ministre, Pedro Sanchez et son parti le PSOE (socialiste) ont pris une claque dimanche lors des élections municipales et régionales en Espagne. Un revers électoral qui met le chef du gouvernement espagnol sur la sellette et l’a conduit à annoncer la convocation d’élections législatives anticipées le 23 juillet.

Au terme du vote de dimanche, le Parti populaire de centre droite (PP) d’Alberto Nunez Feijoo, a conquis au moins six des dix régions jusqu’alors dirigées par le Parti socialiste, selon la Télévision publique TVE et le quotidien El Pais. Ce double scrutin était un véritable test pour le Parti socialiste de Sanchez. La droite a décroché le plus grand nombre de voix aux municipales, soit plus de sept millions (31,5%) lors de ce rendez-vous électoral, contre moins de 6,3 millions (28,1%) pour le Parti socialiste. En outre, le Parti d’extrême droite VOX est lui aussi sorti gagnant avec plus de 1,5 million de voix aux municipales (7,19%), doublant ainsi son score en quatre ans.

Lors d’une allocution télévisée, Sanchez a annoncé lundi la convocation d’élections législatives anticipées le 23 juillet en Espagne.

La mine grave, M. Sánchez a indiqué, lors d’une allocution télévisée, avoir communiqué au roi Felipe VI, le chef de l’Etat, sa décision de « dissoudre le Parlement et de procéder à la convocation d’élections générales ». Ces élections auront lieu « le dimanche 23 juillet », soit durant le semestre de présidence espagnole du Conseil européen, qui commence le 1er juillet, a-t-il ajouté depuis le Palais de la Moncloa, siège du gouvernement espagnol. « J’ai pris cette décision à la vue des résultats des élections d’hier », a-t-il dit, alors que les législatives devaient initialement se tenir à la fin de l’année, à une date qui n’avait pas encore été fixée.

« Le message reçu hier soir a été très clair, il faut faire les choses autrement », a, pour sa part, commenté la numéro trois du gouvernement, la ministre communiste du Travail Yolanda Diaz, représentante au sein de l’exécutif de la gauche radicale.

R.I.

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