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Ghaza : L’escalade génocidaire se poursuit

L’horreur continue de s’abattre sur la bande de Ghaza où l’agression sioniste a franchi un nouveau cap d’atrocité ce mercredi 4 juin. Alors que le bilan des martyrs s’alourdit dramatiquement à 54 607 morts et 125 341 blessés depuis le début de l’offensive génocidaire le 7 octobre 2023, les forces d’occupation ont intensifié leurs attaques ciblant délibérément les civils et les infrastructures vitales. L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a qualifié de « crime odieux » les récentes attaques contre des civils palestiniens près des centres de distribution d’aide humanitaire, dénonçant un système pervers qui contraint des milliers de personnes affamées à marcher des dizaines de kilomètres pour accéder aux fournitures vitales, souvent dans des zones militarisées où elles deviennent des cibles. Cette stratégie de la terreur s’est illustrée tragiquement mardi matin à Rafah où au moins 24 Palestiniens sont tombés en martyrs sous les balles de l’armée sioniste alors qu’ils attendaient simplement une aide humanitaire. La situation s’est encore aggravée mercredi avec le bombardement d’une tente abritant des déplacés à Khan Younes, causant la mort de 18 civils dont des enfants et des femmes. Ces attaques s’inscrivent dans une logique d’extermination systématique qui vise à rendre la vie impossible dans l’enclave palestinienne. Depuis le 2 mars, l’entité sioniste impose un blocus humanitaire étouffant empêchant toute entrée d’aide, précipitant la population vers la famine. L’Organisation mondiale de la santé a également condamné la destruction du centre de dialyse Noura Al Kaabi dans le nord de Ghaza, rappelant que cet établissement accueillait 40 patients par semaine souffrant d’insuffisance rénale. Cette destruction d’infrastructures médicales s’ajoute à un tableau déjà catastrophique où plus de 92% des habitations ont été rasées ainsi que la majorité des écoles, bibliothèques, mosquées et hôpitaux. Face à cette escalade génocidaire, plus d’une centaine de personnalités belges ont signé une lettre ouverte interpellant leur gouvernement sur son attitude passive. Ces représentants des mondes culturel, académique et de la société civile dénoncent une résolution gouvernementale qui ne contient ni sanctions fortes ni mesures concrètes pour sauver des vies. Ils rappellent qu’un sondage récent révèle que 73% des Flamands estiment que l’entité sioniste commet un génocide contre la population palestinienne de Ghaza. Les signataires exigent des sanctions urgentes incluant un embargo complet sur les armes, une interdiction totale des produits des colonies illégales, l’arrêt de toute coopération avec l’occupant et une rupture des relations diplomatiques. Ils soulignent que les droits du peuple palestinien sont inaliénables et que depuis plus de 77 ans, les Palestiniens revendiquent légitimement leur droit au retour et à l’autodétermination, droits consacrés par le droit international et validés par la Cour internationale de Justice. La reprise de l’agression le 18 mars, après une interruption de deux mois consécutive à l’accord de cessez-le-feu, a déjà causé 4 335 nouveaux martyrs et 13 300 blessés supplémentaires, témoignant de l’acharnement génocidaire de l’occupant. Alors que de nombreuses victimes restent encore sous les décombres, la communauté internationale est appelée à dépasser les déclarations de circonstance pour imposer des sanctions concrètes et mettre fin à cette tragédie humanitaire sans précédent qui se déroule sous les yeux du monde entier.

L.B.

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