Samy Agli, président de la CAPC : « L’investissement a besoin d’un environnement stable »
Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen, Mohamed Samy Agli a souligné, hier la nécessité de préserver l’entreprise algérienne.
Dans son allocution d’ouverture d’une conférence organisée par l’organisation patronale, sous le thème : « La relance, c’est maintenant, Samy a souligné « le rôle important que joue l’entreprise algérienne durant cette conjoncture difficile marquée par l’émergence de la pandémie du Covid 19 et son impact sur la vie des citoyens ». Il assurera que « l’entreprise algérienne a été à la hauteur du défi qui l’attendait à savoir assurer la continuité de la machine économique et assurer une vie économique normale malgré les difficultés ».Cette rencontre s’inscrit, explique-t-il, en droite ligne avec le projet du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui ambitionne de sortir l’économie nationale de sa dépendance aux hydrocarbures et aller vers une économie efficace pour un développement durable arrimé aux normes et standards internationaux en vigueur. Le patron des partons a ainsi souligné «le rôle actif de la CAPC dans cette mission de relance de l’économie nationale en collaboration avec d’autres organisations et les pouvoirs publics ». Cette option, explique-t-il, reste la meilleure voie vers un avenir meilleur pour le pays et pour son économie.« La Confédération algérienne du patronat citoyen œuvre, par ailleurs, constamment à réunir le consensus nécessaire sur toutes les questions qui agitent la scène économique nationale et internationale », a affirmé M. Agli qui a précisé que « ce consensus concerne notamment le volet de la lutte contre l’économie parallèle et surtout les questions relatives à la mise au point d’une approche globale en vue d’aller vers les marchés internationaux ».A ce chapitre justement, l’intervenant a mis l’accent sur la nécessité du dialogue permanent et l’importance d’unir les forces pour relever tous ces défis qui attendent le pays tout en dépassant les intérêts restreints aux personnes. Une nécessité et un préalable, ajoute-t-il, « pour pouvoir mettre sur la table du dialogue toutes ces questions agissantes dans le quotidien des citoyens en cette conjoncture qui appelle une approche commune dans l’optique de la préservation des acquis et d’un travail en partenariat constant avec les pouvoirs publics. Cette approche commune permettra d’enrichir le débat sur toutes les questions d’actualité économique nationale ».Pour le président de la CAPC, cette approche permettra également de parvenir à une stratégie globale et efficace fondée sur les réalités du terrain national et qui prenne en compte aussi les évolutions survenues à travers le monde. Ce défi, explique-t-il, « ne peut toutefois être relevé que dans le cadre d’un environnement économique stable qui garantit une concurrence loyale encadrée par un arsenal juridique et organisationnel tout aussi stable ». Ces conditions, conclut-il, permettront l’émergence d’un climat favorable et attractif pour les investissements.
Kamel Nait Ameur