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Enseignants-chercheurs : Une hausse de 10 à 30% des indemnités

Le président du Syndicat des professeurs et chercheurs universitaires, le professeur Rachid Belhadj, a indiqué hier que le nouveau régime indemnitaire des personnels de l’enseignement supérieur aura un impact sur les rémunérations des enseignants chercheurs, lesquelles connaîtront une nouvelle hausse pouvant aller jusqu’à 30%. Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, le Pr. Belhadj  indique que le nouveau régime indemnitaire adopté, la semaine dernière en Conseil des ministres avec le nouveau statut particulier des personnels du secteur permettra une « l’augmentation des indemnités des enseignants chercheurs qui sera de 10% à 30% ». Plus précisément, et à titre d’exemple, il avance qu’un professeur à l’échelon 10 ou 12 peut avoir une augmentation de 55 000 DA ». Interrogé sur la date d’entrée en vigueur de ces augmentations, le Professeur explique qu’il faut attendre la promulgation du nouveau statut et du régime indemnitaire, estimant que « probablement » les bénéficiaires percevront leurs nouveaux salaires « au mois de juin prochain avec effet rétroactif à compter de janvier 2023 ». Il a assuré que les nouveaux articles régissant le statut particulier et l’augmentation des indemnités des enseignants chercheurs vont permettre d’améliorer la situation socio-professionnelle de la corporation et, par conséquent, augmenter leur rendement au niveau des institutions de santé et d’enseignement. Il a dans ce sens salué la décisiona de révision du statut particulier de l’enseignement supérieur. « Nous saluons la décision du président de la République (…) C’est une première en Algérie, où l’on assiste à la fois à l’adoption du régime indemnitaire et à l’amendement du statut particulier de l’enseignant-chercheur », déclare-t-il.

Concernant les introduits par le nouveau statut particulier, le Pr. Belhadj cite, entre autres, la création de « pôles supérieurs » au niveau de l’enseignement au profit des hospitalo-universitaires, la clarification des tâches de chaque grade dans ses fonctions en matière de santé, d’enseignement et de recherche, et le droit à la mobilité des professeurs, notamment entre les hôpitaux du Nord et ceux du Sud.  « Tout maître assistant ou professeur pourra, désormais, avoir une convention avec des établissements et bénéficier de rétributions pour son déplacement vers les hôpitaux du sud du pays », a-t-il expliqué. Le président du syndicat des enseignants-chercheurs a cependant appelé à l’association du syndicat aux négociations et rencontres ad-hoc afin d’offrir l’opportunité aux représentants de la corporation d’exprimer leurs préoccupations. Il revendique également la révision du point indiciaire et l’instauration d’une « fonction publique de la santé », comme cela se fait dans d’autres pays.

Chokri H.

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