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Un lycée fermé après la détection de cas de contamination : Covid-19 : les indicateurs d’une nouvelle vague

La fermeture d’un établissement de la ville d’Azazga, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, après la détection de deux cas de contamination pourrait être le signe avant-coureur d’une nouvelle vague de propagation du covid-19.

Le virus du Covid 19 s’est manifesté chez des élèves et le personnel obligeant le directeur de l’établissement, en concertation avec l’APC, la daïra et la direction de l’éducation, de prendre la décision de fermer l’école pour une durée de dix jours, par mesure préventive.  Le même responsable explique que la fermeture vise à protéger les enfants de ce virus qui revient dès qu’on baisse la garde.Hier en effet, la direction du lycée Sahoui Aldjia de la ville d’Azazga a dû procéder à la fermeture de l’établissement  sur recommandation de la commission sanitaire de la wilaya de Tizi-Ouzou en charge du suivi de la pandémie. Une décision motivée selon le directeur par la détection du virus sur deux élèves. Dans l’après-midi, la nouvelle a fait le tour des établissements qui ont vite réactualisé les mesures qui souffraient de recul de rigueur dans l’application.Le lycée Sahoui Aldjia de Tizi-Ouzou n’est par ailleurs qu’un échantillon de ce qui peut se généraliser à tout le territoire national. Une nouvelle vague de contamination est une éventualité de plus en plus plausible au vu du laisser-aller qui caractérise l’application des mesures sanitaires essentiellement les mesures barrières telles que le port du masque ainsi que la distanciation physique de un mètre et demi. Deux mesures qu’on voit hélas de moins en mois dans les espaces publics.

D’ailleurs, il y a quelques semaines déjà, les scientifiques ainsi que tous les intervenants dans le volet sanitaire ont tiré la sonnette d’alarme. Le virus est toujours parmi nous et peut reprendre son activité à tout moment à cause de la baisse de la garde des citoyens mais surtout des services concernés de moins en moins regardants sur l’obligation d’appliquer les mesures barrières et les protocoles sanitaires.  Une sonnette d’alarme tirée plusieurs fois d’ailleurs ces derniers jours par le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie, M. Fawzi Derrar, le directeur de l’Agence Nationale de la Sécurité sanitaire Pr Kamel Sanhadji et beaucoup de médecins qui  interviennent souvent dans les médias nationaux.

Le laisser aller n’est pas l’unique indicateur du risque encouru mais aussi la faiblesse du taux de vaccination. Les citoyens ne sont pas chauds à l’idée de prendre leurs doses. Un manque de volonté qui s’explique par ailleurs par la faiblesse du taux de vaccination parmi ceux-là même qui devraient donner l’exemple.  En effet, le taux de vaccination dans le secteur de la santé ne dépasse pas 20% tout comme dans l’éducation nationale et encore moins dans l’enseignement supérieur où l’on enregistre que 2% de personnes vaccinées.

Enfin, rappelons que les spécialistes sont affirmatif quasiment sûrs que l’Algérie connaîtra une quatrième vague. Tous les indicateurs montrent que celle-ci est inévitable avec tous les risques que les chiffres repartent à la hausse avec les implications sur le nombre des morts et la surcharge dans les hôpitaux.

Akli Amor

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