Dr. Abbas Hakima tire la sonnette d’alarme : Le covid-19 peut être, aussi, dangereux pour les enfants
Désormais, les spécialistes n’ont plus aucun doute. Le virus du Covid 19 ne touche pas que les personnes adultes mais aussi les enfants. Ils sont de plus en plus nombreux à lancer des alertes en direction des citoyens pour plus de vigilance.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus de se protéger entre adultes mais il faudra protéger également les enfants et aussi les nouveau-nés. Les spécialistes sont unanimes sur les effets néfastes de la transmission des variants à cette catégorie de nature fragile. C’est ce point justement qu’à abordé hier sur les ondes de la radio nationale Chaîne Une, la spécialiste en maladies infantiles, Dr Abbas Hakima qui a d’ailleurs révélé qu’une centaine de nourrissons et d’enfants atteints du Covid 19 ont été enregistrés au niveau de l’hôpital de Douéra à Alger. Dr Abbas Hakima a tiré la sonnette d’alarme et a averti de l’émergence du variant Delta chez cette catégorie. Même si les cas diagnostiqués se sont avérés légers, Dr Abbas notait tout de même que ces cas étaient compliqués chez les enfants présentant des maladies chroniques et également ceux souffrant d’obésité.Aussi, la spécialiste en médecine infantile a lancé un appel aux parents pour plus de vigilance. Le respect des mesures barrières, explique-t-elle, doit être observé dans sa plus grande rigueur afin de protéger les enfants de ce variant très dangereux. Les parents doivent, en effet, se départir de l’idée reçue selon laquelle les enfants ne sont pas atteints de cette maladie ou celle très répandue affirmant que l’impact du virus sur les enfants est très minime. Aujourd’hui donc, il est établi scientifiquement que le virus touche même les enfants.
A cet effet, il est aussi à rappeler que l’Algérie est considérée par l’Unicef comme un pays qui a réussi à limiter, « dans une large mesure », les effets négatifs de la pandémie de Coronavirus (Covid-19) sur les enfants. Son représentant en Algérie, Isselmou Boukhary, affirmait en juillet de l’année en cours que » l’Algérie a réussi à limiter, dans une large mesure, les effets négatifs de la pandémie de Coronavirus sur les enfants, notamment après son succès dans la réouverture des écoles, l’organisation des examens et l’assurance de la prise en charge sanitaire et sociale requise pour cette catégorie, depuis le début de la propagation de l’épidémie, en dépit de toutes les difficultés ».
Mais, depuis l’émergence du variant Delta qui a provoqué la troisième vague, les choses ont évolué avec des risques nouveaux et une transmission plus rapide et plus facile. Ces faits nouveaux qui ont provoqué les alertes des spécialistes qui laissent aussi transparaître des interrogations sur les conditions de la prochaine rentrée. Les protocoles appliqués avec réussite durant les deux années scolaires précédentes seront-ils suffisants lors de celle qui approche et qui sera selon toute vraisemblance marquée par la présence du coronavirus chez les enfants.
Akli Amor