Ensablement des ports et envasement des barrages : Un plan d’action mis en place
Le Gouvernement a examiné hier, lors d’une réunion présidée par le Premier ministre Aïmene Benabderrahamne, un programme pour le dragage de 12 ports et le dévasement de 11 barrages.
Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, a présenté hier une communication sur les problématiques de l’ensablement des ports et de l’envasement des barrages à l’échelle nationale. Selon un communiqué de la Primature qui a sanctionné les travaux de la réunion, l’exposé a dévoilé le programme en cours de réalisation qui concerne le dragage de onze ports et abris de pêche et d’un port de commerce ainsi que des opérations de dévasement qui touchent actuellement onze barrages. Dans ce sens le Gouvernement a décidé de mettre en place un plan d’intervention, « selon un échéancier précis, pluriannuel comportant les opérations d’études à inscrire ainsi que le mode d’action à suivre et qui tiendraient compte de la nature de ces infrastructures de base ». Selon la même source, l’Exécutif a examiné la nécessité de promouvoir l’outil national, activant dans ce domaine, « pour permettre une optimisation de la rentabilité socio-économique des investissements publics structurants dans les domaines portuaire et de l’hydraulique. » « L’option retenue consiste à inscrire toute cette démarche dans le cadre d’une approche globale incluant également la réhabilitation et la remise en état des infrastructures portuaires et hydrauliques », précise-t-on.
Développement des fermes pilotes
Un second dossier a été au cœur de cette réunion, celui relatif au développement des fermes pilotes. Selon, les services du Premier ministre, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a présenté une communication portant diagnostic et perspectives de développement des fermes pilotes. A ce titre, il a été passé en revue le potentiel productif de ces fermes pilotes, le modèle de leur organisation ainsi que les résultats réalisés en rapport avec les objectifs qui leur étaient assignés.
Un intérêt particulier a été accordé aux volets relatifs à l’évaluation de la relance de l’investissement dans le cadre du partenariat, notamment avec les entreprises et les établissements publics du secteur de l’agriculture avec la définition d’objectifs clairs et mesurables et la fixation d’échéanciers de mise en œuvre, précise-t-on. L’accent a été également mis sur la nécessité d’orienter l’activité de ces fermes dans une perspective qui tend à mettre en place progressivement des exploitations agricoles de référence qui contribuent de manière tangible au renforcement des bases de la sécurité alimentaire nationale. « La nouvelle approche retenue consiste à mettre les fermes pilotes sur la voie de l’innovation et de la performance leur permettant de jouer un rôle plus marqué dans la réalisation des plans de production du secteur de l’agriculture. Ces objectifs sont déclinés à travers une feuille de route précise », explique-t-on enfin.
Chokri Hafed